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La fin des travaux sur la RN 59 entre Manage et Seneffe

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 550 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 09/02/2016
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le tronçon de la RN 59, situé entre Manage et Seneffe, est de nouveau pleinement praticable après l’entame des travaux en 2009. Celui-ci continue pourtant à poser problème.

    Les délais des travaux – près de six années – s’expliquaient par la complexité du chantier. Aujourd’hui, ces travaux terminés, il apparaît que le « raccord » entre l’ancien et le nouveau revêtement de la chaussée, à hauteur du pont 601, n’a pas été correctement finalisé.

    Cette route, empruntée quotidiennement par de nombreux navetteurs, est à quatre bandes, impliquant une vitesse plus ou moins élevée des véhicules qui y circulent. Or, les finitions approximatives de ce tronçon lui confèrent un caractère dangereux, et sont susceptibles d’entraîner des dégâts aux véhicules.

    Monsieur le Ministre est-il au courant de cette situation ? Compte-t-il y apporter une solution ? Comment justifie-t-il ce cas de figure lorsqu’on sait que les travaux ont duré près de six ans ?
  • Réponse du 29/02/2016
    • de PREVOT Maxime

    La situation que dénonce l'honorable membre résulte du fait que les travaux ne sont pas totalement terminés.

    En effet, les deux sous-couches en enrobés hydrocarbonés ont été mises en œuvre le 30/11/2015 et la circulation a été rétablie à 2 X 2 voies le 04/12/2015 afin de ne pas pénaliser plus les usagers. Les directives de sécurité sont remplies pour autant que les usagers adaptent leur conduite aux conditions, conformément au Code de la route. 

    Ce chantier a été interrompu pendant la période hivernale afin de préserver la qualité de mise en œuvre imposée par les prescriptions du cahier des charges types Qualiroutes puisque la pose de la dernière couche est plus sensible aux conditions climatiques.

    Il restera donc à mettre en œuvre la couche d’usure dès la revenue de conditions climatiques favorables, ce qui entrainera une très légère perturbation de la circulation pour clôturer les travaux et rétablir des conditions de circulation normale.