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Le marquage au sol dans le cadre du Plan infrastructures 2016-2019

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 600 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 17/02/2016
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Le « plan Infrastructures » 2016-2019, présenté il y a peu, vise à moderniser les infrastructures routières et fluviales de Wallonie afin de favoriser le développement socio-économique de la Région et doper la création d’emplois.

    Ce plan a été doté de moyens budgétaires inédits et s’articule autour de quatre axes : la poursuite de la réhabilitation des autoroutes, la rénovation et la sécurisation des voiries régionales du réseau « secondaire », le développement des « Routes de l’Emploi », l’investissement dans les voies hydrauliques, ce qui vise à rencontrer une sélection de besoins prioritaires et structurants pour la Wallonie.

    L’axe premier, concernant la réhabilitation des autoroutes, consacre des moyens à la réhabilitation des revêtements routiers et à la sécurisation de tronçons routiers. Et il est vrai que le besoin s’en fait sentir, notamment au niveau des marquages au sol, quasi invisibles de nuit ou par temps de pluie sur certains axes.

    Il est donc ici question de réhabilitation, mais surtout de sécurisation sur le réseau routier wallon. Un budget précis est-il consacré à la réhabilitation des marquages au sol sur les tronçons prioritaires du réseau wallon ? Dans l’affirmative, à combien s’élève-t-il ?
  • Réponse du 07/03/2016
    • de PREVOT Maxime

    Doter la Wallonie de marquages adéquats est effectivement important pour la sécurité.

    En marge de ce Plan Infrastructures 2016-2019, sous mon impulsion, afin d’uniformiser et de professionnaliser les pratiques dans les 42 districts des 7 directions territoriales, l’administration a conçu et mis en pratique une nouvelle politique d’Entretiens Cycliques ordinaires (« E.C.O. ») sur les 8.375 km du réseau autoroutier et routier régional wallon, en ce y compris sur le réseau structurant de la SOFICO qui a adopté la proposition en ce qui la concerne.

    « E.C.O. » demande également des moyens pour assurer un entretien optimal ; le budget disponible en 2015 a d’ailleurs été augmenté pour le réseau, et ce, malgré le contexte budgétaire compliqué. Il en est de même en 2016, en tenant compte du transfert d’une partie du réseau vers la SOFICO en fonction du prélèvement kilométrique pour poids lourds. Chacun sait en effet que c’est en réalisant davantage d’entretien des voiries existantes que l’on pourra à la fois réduire les frais pour la collectivité et améliorer les revêtements pour les citoyens.

    Concrètement, pour rappel, cette nouvelle politique « E.C.O. » regroupe quatre grandes familles d’entretien :
    1. L’image du réseau qui regroupe le nettoyage, le ramassage des déchets, etc.
    2. La sécurisation du réseau qui regroupe le fauchage des zones de visibilité telle que carrefours et ilots, le remplacement des glissières, etc…
    3. L’aspect fonctionnel du réseau qui regroupe le nettoyage des filets d’eau et avaloirs, le remplacement de la signalisation, le renouvellement des marquages, etc.
    4. L’aspect structurel du réseau qui regroupe le remplacement de collecteurs, d’avaloirs ou de bordures, ainsi que toutes les opérations relatives au revêtement : réparations localisées du coffre, traitement de fissures, rebouchage de nids de poule ou encore les enduisages.

    Concernant le thème de la question, la fréquence des marquages dépendait dans le passé de la Direction territoriale de mon administration en charge de la voirie. Dorénavant, cela dépendra de la mise en œuvre de cette nouvelle approche uniforme en matière d’entretien.

    Je signale bien qu’il s’agit d’un objectif à terme, car « ECO » implique la modification de tous les marchés appelés les « baux d’entretien » qui prévoient actuellement des fréquences et pratiques contractuelles, parfois pour plusieurs années. Il faudra que tout cela soit mis en place partout avant de connaître avec précision un délai de réalisation.

    Suivant ces nouvelles approches, il me semble que des progrès visibles, en termes de marquage notamment, sont attendus sur notre réseau régional pour les années futures.

    De plus, il est opportun de rappeler que le marquage des voiries dont le revêtement est réhabilité est systématiquement renouvelé, dans le cadre des divers dossiers repris dans le Plan Infrastructures.