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L'absentéisme au sein des organismes d'intérêt public relevant de la compétence du Ministre-Président

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 70 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/03/2016
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    • à MAGNETTE Paul, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Monsieur le Ministre-Président peut-il tirer un bilan de l’absentéisme des agents des organismes d’intérêt public (OIP) et autres entités dérivées de l’autorité publique dont il à la charge ?

    Quel est le taux d’absentéisme (j’entends par là le nombre de jours d’absence par rapport au nombre de jours de travail à prester) pour 2014 et 2015 ?

    Combien représente-t-il en journées non prestées ?

    En moyenne, quel est le nombre de jours d’absence par agent pour des raisons médicales ?

    Quelle est la durée moyenne de l’absence ?

    Quel coût cet absentéisme représente-t-il en 2014 et en 2015 ?

    Quelle est l’évolution de ces chiffres par rapport aux années précédentes, 2012 et 2013 ?

    Combien d’agents ont bénéficié en 2014 et en 2015 d’un congé politique et combien étaient-ils absents dans l’exercice de missions syndicales ? En moyenne, par agent, que représente chacun de ces congés en nombre de jours d’absence ? Quel est en le coût ? Quelle évolution est constatée par rapport à 2012 et 2013 ? Pour les délégués syndicats, quelle est la répartition par organisation syndicale ? Combien de délégués permanents sont concernés ?

    Ces chiffres peuvent-ils être affinés par exemple selon qu’il s’agit d’agents statutaires et contractuels, selon les catégories d’âge ?
  • Réponse du 12/04/2016 | Annexe [PDF]
    • de MAGNETTE Paul

    * En ce qui concerne l’IWEPS : voir tableau n°1 en annexe.


    Les coûts relèvent de l’enveloppe « rémunérations » prévue dans la subvention de l’IWEPS. À titre indicatif, le coût de l’absentéisme pour 2014 et 2015 est estimé à 140 000 euros.

    En 2014, plusieurs membres du personnel ont été absents pour cause de maladie, certaines très graves, sur de longues périodes (30, 33, 90, 158 et 310 jours).

    S’agissant des congés politiques, il convient de rappeler que bénéficier de congés politiques n’est pas assimilé à de l’absentéisme, mais constitue un congé accordé de plein droit à tout agent bénéficiant d’un mandat de nature politique. Il en va de même pour les missions syndicales.

    Aucun membre du personnel de l’IWEPS ne bénéficie de congés politiques.

    En revanche, les dispenses sont des absences rémunérées. Dans la mesure où aucune dispense politique n’a été octroyée dans l’institution, l’impact budgétaire est nul.

    S’agissant de l’exercice de missions syndicales, la répartition par organisation syndicale n’est pas connue. Ces absences étant rémunérées, elles n’ont pas d’impact sur la paie. Voir tableau n°2.

    En revanche, les délégués ou détachés permanents le sont à temps plein. L’impact budgétaire moyen est de 14 718,2 euros (octobre à décembre).



    * En ce qui concerne WBI :

    S’agissant des absences pour maladie : voir tableau n°3

    En 2014, 1 863 jours de congé de maladie ont été enregistrés pour des maladies graves. Ce nombre est 2 684 en 2015.

    Ces coûts sont pris dans l’enveloppe « rémunérations » prévue dans la dotation de WBI. À titre indicatif, le coût de l’absentéisme pour 2014 et 2015 est estimé cumulativement à 1 256 000 euros.

    S’agissant des congés politiques :

    Deux agents statutaires sont concernés à WBI. L’un d’eux bénéficie, en vertu du statut administratif et pécuniaire en vigueur, d’un mi-temps pour activités politiques (fonction de bourgmestre). Le second bénéficie d’un congé politique pour des fonctions de conseiller communal.

    En volume, pour 2014, cela représente 136 jours de travail cumulés ; en 2015, 92 jours.

    S’agissant des congés syndicaux :

    Cinq agents contractuels et quatre agents statutaires bénéficient de congés syndicaux. Chaque agent bénéficie de quatre jours par an de congés pour réunion syndicale. Lesdits congés sont validés sur base d’une attestation remise par l’organisation syndicale concernée. Ils n’ont pas d’impact sur la paie. Ces congés représentent donc, au maximum, 36 jours par an, soit un coût annuel estimé de 7 250 euros.