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Le budget consacré à l'entretien des autoroutes wallonnes

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 755 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 16/03/2016
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a un mois, j'interrogeais sur la coupe massive des arbres situés le long des autoroutes qui traversent la Wallonie.

    M. le Ministre me répondait que l’abattage des arbres (ou le recépage) à proprement parlé était, généralement confié à un entrepreneur, via un marché public.

    Il m’expliquait également que les résidus de l’abattage avaient une valeur marchande et qu’ils étaient valorisés sous forme de copeaux de bois destinés aux chantiers de plantation, ou sous forme de rondins ou plaquettes de bois destinés à la combustion de chauffage.

    Monsieur le Ministre peut-il me donner davantage d’informations sur les entrepreneurs choisis via marchés publics. Est-ce le même entrepreneur qui est en charge de l’abattage, du recépage et de l’entretien de toutes nos routes wallonnes ? Si oui, quel est-il et suivant quelle procédure a-t-il été choisi ?

    Quel est le budget total consacré à cet entretien ? Dans quelle proportion la réduction de prix due à la valorisation du bois coupé influe sur ce budget ?
  • Réponse du 11/04/2016
    • de PREVOT Maxime

    J'informe que l’entretien du domaine autoroutier fait l’objet de marchés distincts à l’échelle de chaque district autoroutier de la Direction générale opérationnelle des Routes et des Bâtiments (il en existe 10 sur l’ensemble du territoire) et que les opérations d’élagage, coupes et tontes des abords du domaine sont incluses dans ces marchés d’entretien.

    S’agissant de marchés distincts, tous les entrepreneurs de voiries et de gestion des espaces verts sont susceptibles de remettre offres, avec pour conséquence que ces opérations ne sont pas réalisées par un seul et même entrepreneur pour l’ensemble de la Wallonie.

    Il ne m’est pas possible de communiquer le montant précis du coût des abattages d’arbres, car ceux-ci ne sont qu’une partie des marchés d’entretien des espaces verts. Une information globale sur le coût de ces marchés pourrait être communiquée le cas échéant, mais qui comprendrait donc une gamme de travaux d’entretien plus étendue que le seul abattage des arbres.

    Par ailleurs, les résidus des abattages ont effectivement une valeur marchande. L’intérêt financier des entreprises conduit naturellement à leur meilleure valorisation. Cela rencontre aussi l’intérêt des services publics qui reçoivent en conséquence de meilleures offres de prix, variables selon les cas, pour la réalisation des travaux par la diminution des prix unitaires remis pour le marché.