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La promotion de la technique "AdBlue"

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 768 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 30/03/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports, des Aéroports et du Bien-être animal

    Ce n'est pas la première fois que j'interpelle Monsieur le Ministre au sujet des carburants alternatifs et des incitants financiers pour l'achat de voitures moins polluantes.

    Aujourd'hui, je voudrais m'informer auprès de lui pour connaître son point de vue sur la promotion de la technique "AdBlue". Par cette technique qui diminue de 90 % l'émission d’oxydes d’azote d'une voiture, même les voitures diesel peuvent devenir des véhicules écologiques, mais aussi plus avantageuses d’un point de vue économique.

    Monsieur le Ministre connaît-il cette technique ? Pense-t-il que cette technique peut-être efficace afin de réduire sensiblement l’émission de NOx ?

    A-t-il déjà consulté son collègue le ministre Lacroix afin de promouvoir l’achat d’un tel type de technologie ou de manière plus générale de véhicules qui émettent moins de CO2 ou pas de CO2, par exemple, par une baisse des taxes pour de tels véhicules ? Dans le cas contraire, ne serait-ce pas une méthode efficace afin d’inciter les citoyens à envisager de tels achats ?
  • Réponse du 15/04/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    La réglementation européenne impose un niveau de performance d’émission des véhicules. Pour ce qui concerne le NOX, la norme actuelle, euro 6, est de 80 mg par kilomètre parcouru. Les constructeurs ont la possibilité de respecter cette norme en implémentant la technologie qu’ils estiment la plus adéquate.

    La technologie à laquelle l'honorable membre fait référence est bien connue sous l’acronyme SCR pour Selective Catolytic Réduction. Ce dispositif permet une réduction des NOX en N2. Le « AdBlue », nom de marque déposé, est le mélange de réduction à base d’urée.

    L’implantation de ce dispositif pose cependant des contraintes d’encombrement, de poids et de coûts, et ce, tout particulièrement pour les petites voitures. Par ailleurs, il y a lieu de s’assurer régulièrement du bon fonctionnement de l’injection d’urée en conduite réelle.