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La réduction de la superficie des logements en Wallonie

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 917 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 04/05/2016
    • de DODRIMONT Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Vu le coût élevé de l’immobilier en Wallonie, les candidats acquéreurs tendent à solliciter des logements plus petits. De son côté, la Fédération des promoteurs immobiliers se plaint que certaines communes imposent des normes minimales qui ne correspondent pas toujours aux besoins du marché.

    En Belgique, un appartement neuf a en moyenne, une superficie de 85 m², contre 65 m² en France ou aux Pays-Bas. Si on assistait à une réduction de 10 %, nous serions toujours à 75 m².

    Existe-t-il des règles particulières en matière de superficies de logements ?
    Bien que les communes doivent conserver leur autonomie de gestion, ne pourrait-on pas imaginer une règle uniforme applicable à toutes les communes wallonnes ?

    Il semblerait que 20 % des jeunes ou personnes habitants seule n’obtiennent pas de prêt afin d’acquérir un logement neuf, les prix étant trop élevés. Réduire la superficie d’un appartement moyen d’au moins 10 % ou d’un nombre plus ou moins équivalent de mètres carrés pourrait être une piste envisageable. La construction reviendrait moins cher et donc le prix de vente également.

    On sait que les Belges, les Wallons ont une brique dans le ventre, qu’en parallèle une autre problématique est concernée, à savoir la pénurie de logements sociaux, Monsieur le Ministre est-il favorable à cette solution évoquée ci-dessus ?

    Compte-t-il assouplir les règles en la matière ?
  • Réponse du 12/05/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il n’existe aucune règle particulière pour les superficies des logements ni dans le Code Wallon de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine, ni dans le projet de Code du Développement Territorial.

    Cette question se réfère davantage au Code wallon du logement qui a notamment déterminé des critères minimaux de salubrité. S’agissant de la politique du logement, j'invite l'honorable membre à partager cette réflexion au ministre qui en a la compétence.