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L'encouragement à utiliser des moyens de transport plus sains

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 924 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 11/05/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    « Émile le serpent mobile » est un défi destiné aux écoles primaires visant à encourager les enfants et leurs parents à adopter des modes de déplacement plus sains et plus durables pour se rendre à l’école. Ce défi est facile à mettre en place et permet d’ajouter, selon ses besoins et envies, des activités complémentaires. Au départ. « Émile le serpent mobile » est un projet rassemblant quelques écoles flamandes et est devenu, au fil des années, un projet européen auquel participent de plus en plus d’écoles et de pays. « Émile le serpent mobile » a fortement contribué à augmenter l’usage de moyens de transport plus sains et plus durables. Ce projet a aussi permis de réduire les émissions de CO2.

    Pour l’instant 91 écoles participent en Région wallonne dont 30 de la Communauté germanophone, ce qui fait un tiers. Comment Monsieur le Ministre explique-t-il le taux de participation plutôt faible en ce qui concerne les écoles francophones ?

    Pour le Ministre de la Mobilité, ne serait-il pas une bonne chose de rendre ce projet plus connu dans la Région wallonne, surtout en partie francophone ?
    Peut-être en collaboration avec le collègue de Monsieur le Ministre en charge de l'enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles ?
  • Réponse du 31/05/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le projet dont il est question vise à encourager les enfants, leurs parents et les enseignants à recourir à des modes de déplacement alternatifs à la voiture individuelle, tels que la marche, le vélo, le covoiturage et les transports en commun.

    Le projet est coorganisé par l’ASBL Fahr Mit établie à Saint-Vith, ce qui peut expliquer la proportion plus élevée d’écoles situées en Communauté germanophone.

    D’autre part, un certain nombre d’écoles wallonnes participent déjà à des projets partageant un objectif similaire, tels que le Brevet du Cycliste qui permet de former chaque année environ 8500 enfants de cinquième primaire à la pratique du vélo en toute sécurité.