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L'impact des gastéropodes sur la santé de nos chiens

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 982 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 20/05/2016
    • de DODRIMONT Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Les gastéropodes seraient-ils une menace pour nos chiens ? Il semblerait en effet que les cas se multiplient un peu partout en Wallonie. Ce sont surtout les jeunes chiens qui sont concernés et tentés de croquer escargots et limaces.

    Il s’avère que ces animaux portent un ver – le langiostrongylus vasorum – rebaptisé le ver cardiaque français. Un chien infecté peut ainsi mourir d’une pneumonie.

    Monsieur le Ministre est-il informé de ce genre d’infection ?

    On évoque une augmentation des cas dans nos communes wallonnes. A-t-il des précisions à me communiquer ?

    Que peut-on dès lors faire pour éviter de tristes issues pour les chiens ?
  • Réponse du 01/06/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je ne suis pas tenu informé de la prévalence des maladies du chien, mais je n’ai pas de raison de penser que nous sommes face à un problème sanitaire d’importance auquel nos vétérinaires ne seraient pas préparés.

    Je peux préciser que ce parasite, Angiostrongylus vasorum est un nématode vivant dans les poumons et dans le cœur des renards et des chiens qui en sont les hôtes définitifs et qui vont donc s’infecter suite à l'ingestion de mollusques terrestres. Lors d'infection récente, l'animal est souvent asymptomatique et il peut développer une pneumonie et des problèmes cardiaques au bout de plusieurs mois ou plusieurs années.

    Jusqu’il y a peu, les régions endémiques conventionnellement connues pour l’angiostrongylose chez le chien concernaient le sud de la France, l’Angleterre et le Danemark. On remarque maintenant un agrandissement du territoire contaminé puisqu’un nombre croissant de cas ont été répertoriés en Suisse, en Italie, en Allemagne et un premier cas mortel a été répertorié en Belgique en 2014.

    En tant que Ministre compétent pour le bien-être animal, je ne peux qu'inviter l'honorable membre à poser ce type de question d’ordre purement sanitaire vers la Ministre fédérale compétente pour la Santé animale.