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La prise en considération des "soft skills" dans le parcours d'intégration

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1145 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 14/06/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Lors de ma question écrite du 13 avril dernier sur le parcours d’intégration, j'ai également demandé à Monsieur le Ministre si les soi-disant « soft skills », c’est-à-dire des éléments de base tel que la ponctualité au travail, le respect et la fiabilité seraient également repris dans le parcours d’intégration.

    Il m’avait répondu qu’il n’était malheureusement pas possible d’intégrer tous ces contenus dans le programme de base, mais que cela n’empêcherait pas d’y travailler en seconde intention, avec d’autres projets spécifiques.

    C’est pourquoi, deux mois après ma question, je reviens vers lui pour savoir si des cours de « soft skills » sont prévus et si oui, est-ce qu'il peut me préciser le contenu et la date de départ ?
  • Réponse du 01/07/2016
    • de PREVOT Maxime

    Le décret du 28 avril 2016 prévoit dans le parcours d’intégration une orientation vers le dispositif d’insertion socioprofessionnelle adapté. Le Gouvernement détermine sur proposition du comité de coordination les modalités d’organisation de cette orientation qui comporte un minimum de 4 heures. Pour ce qui concerne la prise en considération de « soft skills » à ce niveau, je me permets de renvoyer à la réponse qu'a donnée ma collègue Éliane TILLIEUX en Commission de l’emploi et de la formation le 1er mars dernier.

    Pour ce qui concerne les autres axes du parcours d‘intégration, le module d’accueil des primo-arrivants et la formation à la citoyenneté s’appuient sur des contenus identifiés dans les dispositions réglementaires. En toute objectivité, l’objectif poursuivi en première intention vise d’abord à travailler le savoir et le savoir-faire. Les éléments de savoir-être seront bien évidemment portés par les différents formateurs, mais ne sont pas intégrés tels quels dans les programmes des formations de base.

    C’est pourquoi je faisais référence à la possibilité d’y travailler en seconde intention dans ma réponse à la question écrite du 13 avril. En concertation avec les opérateurs de terrain et ma collègue Ministre de l’Emploi et de la Formation et considérant les capacités à notre disposition, nous pourrons évaluer l’intérêt de travailler les « soft skills » dans le cadre du travail de préparation des personnes à la recherche d’emploi et à l’entrée sur le marché de l’emploi.