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Les bus hybrides

  • Session : 2015-2016
  • Année : 2016
  • N° : 1222 (2015-2016) 1

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  • Question écrite du 11/07/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Suite à une de mes questions précédentes, Monsieur le Ministre m'a fait savoir que 85 des 120 bus hybrides iraient à Charleroi et 35 sont destinés au TEC Namur.

    Monsieur le Ministre justifiait cela en expliquant qu’étant donné que Charleroi possède un métro, ils ont donc les compétences techniques et l’expérience. Peut-il déjà m’expliquer en quoi les compétences liées au métro sont les mêmes que pour un bus hybride  ?

    Par ailleurs, Monsieur le Ministre n’explique pas la raison pour laquelle Namur a été retenu. Il affirme vouloir privilégier les zones densément peuplées. Namur est-il si densément peuplé ? Le TEC Namur a-t-il plus d’expérience et de compétences techniques que d’autres TEC  ? Je pense par exemple au TEC Liège-Verviers.

    Il semblerait que le président du TEC Liège-Verviers a le sentiment que «  tout est fait à l’envers  ». Ne peut-on lui donner raison quand on décide préalablement que ces bus seront attribués à deux villes avant même que le cahier des charges ne soit finalisé. On ne connaît pas les conditions techniques relatives à la maintenance et à l’adaptation des infrastructures. Dès lors, comment peut-on dire que le TEC Charleroi, par exemple, a les compétences requises  ?

    Aussi, le président du TEC Liège-Verviers plaide pour une solution hybride pérenne et réfléchie. Comment se fait-il qu’il ait le sentiment que cela n’a pas été le cas  ?
  • Réponse du 25/07/2016
    • de DI ANTONIO Carlo

    La Société régionale wallonne du Transport a soigneusement analysé les besoins et les implications pour le Groupe TEC de la stratégie de renouvellement du parc d’autobus qu’elle a adoptée. Cette stratégie a été mûrement réfléchie.

    Les nouveaux autobus hybrides seront affectés en priorité au TEC Charleroi et au TEC Namur-Luxembourg. En effet, il s’agit des 2 réseaux les plus expérimentés en traction électrique. D’une part, le TEC Charleroi bénéficie d’une expertise grâce à son réseau ferré et d’autre part, le TEC Namur-Luxembourg recevra, fin 2016, les 11 premiers véhicules de ce type et aura entre-temps développé les compétences ad hoc.
     
    Quant au TEC Liège-Verviers, complémentairement aux déclarations du Président de son Conseil d’administration se déclarant opposé aux bus hybrides standards, sa taille et son mode d’organisation ne permettaient pas, à court terme, d’affecter des techniciens spécifiques à ce type d’autobus. L’ensemble du personnel technique devra d’abord être formé avant la mise en service de cette nouvelle technologie. Le TEC Liège-Verviers recevra dès lors les autobus hybrides dans une phase suivante, à partir de 2018, le temps d’organiser ces formations.