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La plateforme collaborative "printemps du numérique.be"

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 23 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 03/10/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    Lors de sa réponse à une question orale de Mme Simonis le 21 juin dernier, Monsieur le Ministre avait répondu que «  En moins de huit mois, d'avril à décembre 2015, l'Agence du Numérique (AdN), en collaboration avec Roland Berger, a mobilisé plus de 150 organismes, associations, entreprises publiques et privées, au travers de 200 personnes, autour de 13 groupes de travail thématiques. Les citoyens ont fait des propositions concrètes et des recommandations via la plateforme collaborative "printemps du numérique.be  » (… ) Les propositions issues des assises qui ont été transmises en septembre 2015 sont le fruit de ces groupes de travail, approuvées par leurs membres puis par le Conseil numérique. Ces propositions ont ensuite été mises en forme et le Gouvernement a pu adopter les mesures en décembre 2015, fixant ainsi un cadre global pour l'ambition numérique de notre Région  ».

    À ce sujet j’aimerais poser les questions suivantes à Monsieur le Ministre.

    Comment les citoyens ont-ils été informés de l’existence de cette plateforme «  collaborative  » et de la possibilité d’émettre des recommandations et des propositions concrètes  ? Monsieur le Ministre peut-il assurer que l’ensemble de ceux-ci est au courant de l’existence de cette plateforme  et donc de la possibilité de «  collaborer  » via cet outil?

    Comment les citoyens de la Communauté germanophone ont été impliqués et pris globalement en considération dans tout ce travail de groupe dont il est question (là aussi il y a un fort besoin de développer l’accès au numérique dans beaucoup de communes) ?

    Dans les 150 organismes, y en avait-il issus de la Communauté germanophone  ? Dans l’affirmative, Monsieur le Ministre peut-il donner plus d’information sur les participants germanophones  ?

    Au cas où les problèmes spécifiques du numérique en Communauté germanophone n’ont pas encore été pris en compte, y a-t-il l’intention de le faire ? Si oui, par quels moyens et par quelles mesures ? Dans quel laps de temps ?
  • Réponse du 06/04/2017
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Durant toute la phase de conception du Plan numérique de la Wallonie, l’ensemble des représentants au Conseil du numérique a sollicité les réseaux respectifs, via des lettres d’information et l’activation des réseaux sociaux. Bien entendu, l’Agence du numérique a également assuré un relais via la presse et les réseaux sociaux.

    Au bout de quelques semaines, le site participatif est devenu « naturellement » viral, les internautes faisant circuler l’information au travers de leurs communautés.

    Il est évidemment impossible de vérifier que « tous » les citoyens étaient informés, mais aucune communauté importante n’est en tous cas restée en dehors du processus.

    La diffusion s’est déroulée de manière globale sur l’ensemble du territoire de la Wallonie.

    Au niveau de la représentativité de la Communauté germanophone, la grande majorité des organismes, fédérations… impliquées ont un périmètre d’action global au niveau de la Wallonie, incluant de facto la partie germanophone de notre région (Agoria, les clusters, le SPW… pour ne prendre que quelques exemples).

    Tous les travaux ont visé à englober l’ensemble du territoire wallon, en évitant clairement toute logique sous-régionaliste, ce qui était une demande extrêmement forte du Conseil du numérique.

    Tous les projets qui ont été lancés depuis se sont d’ailleurs inscrits dans cette logique.