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Les subventions pour l’ASBL ProVelo

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 115 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 19/10/2016
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Dans le point A12 des notifications du conseil des Ministres du 22 septembre 2016 il est mentionné que « le Gouvernement adopte le projet d’arrêté octroyant une subvention de 350.000 euros à l’ASBL ProVelo pour l’organisation d’un programme de vélo-éducation en milieu scolaire durant l’année scolaire 2016-2017. ».

    Puisque cette compétence revient à Monsieur le Ministre, j’aimerais l’interroger afin de savoir si cette subvention autorisera l’ASBL à organiser des programmes de vélo-éducation pour toutes les écoles en Région wallonne  ?

    Si ce n’est pas le cas, comment les écoles qui peuvent en profiter sont/seront choisies  ?

    Une partie de la subvention sera-t-elle également mise à disposition pour des programmes de vélo-éducation pour les écoles de la Communauté germanophone ?

    En cas de problèmes linguistiques de la part de l’ASBL ProVelo afin d’organiser son programme de vélo-éducation dans les écoles germanophones, pourrait-on mettre une somme équivalente à disposition de l’ASBL afin de garantir les traductions nécessaires  ? Ou serait-ce plus efficace de mettre une partie de la subvention à la Communauté germanophone, afin qu’elle puisse soutenir de tels projets pour ses écoles ?
  • Réponse du 10/11/2016
    • de PREVOT Maxime

    Ces 350.000 euros, dévolus annuellement depuis une longue période, permettent à 20 % des élèves wallons de 5e primaire de suivre le brevet du cycliste. Ceci représente environ 300 classes.

    Les 4 jours de formation sont partiellement assurés par des acteurs locaux (écoles, gardiens de la paix, bénévoles ...) tous formés par Pro Vélo. Pro Vélo intervient alors pour le passage du brevet à la fin des 4 jours de formation et ça et là à d'autres moments en soutien aux acteurs locaux.
    Cette formule permet d'offrir le service à plus de classes en maintenant un niveau de qualité élevé. Le choix des classes est donc opéré par l'association et les acteurs de terrain de façon équitable, dans chaque province de la Région.

    D’après les informations reçues récemment, il n'y a actuellement pas de classe dans la région germanophone. J'ignore s’il y a des demandes. Je vais solliciter le Service public de Wallonie afin de clarifier cette situation, de manière à assurer une équité, dans le respect de l’autonomie de l’association.