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Les formations professionnelles agricoles

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2016
  • N° : 102 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 22/11/2016
    • de KNAEPEN Philippe
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    L’accès à la formation professionnelle est un enjeu essentiel au développement économique et social de la Wallonie. L’agriculture étant un maillon aussi indispensable que pérenne, les formations professionnelles agricoles de qualité doivent être et rester une priorité pour le Gouvernement wallon.

    Dans sa réponse à ma question précédente portant sur les difficultés logistiques d’accès à la formation pour les habitants du sud-Hainaut, notamment en matière de permis G, Monsieur le Ministre m’indiquait que «  le subventionnement des activités de formations agricoles professionnelles est organisé par le biais d’un appel à projets lancé chaque année afin de sélectionner les centres de formation et les formations qui pourront être organisées au cours de l’année civile suivante  ».

    Combien de candidatures ont été reçues ces cinq dernières années et combien ont été effectivement retenues subventionnées ? Des candidatures en matière de formation permis G ont-elles été reçues émanant du Sud-Hainaut, particulièrement demandeur en la matière (Chimay, Couvin …)  ?

    Monsieur le Ministre indiquait par ailleurs que les activités/formations proposées étaient «  analysées et classées sur base de critères établis  ». Quels sont ces critères  ?

    De plus, dans le cadre de l’appel à projets 2016, trois centres proposent actuellement des cours de conduite de tracteurs agricoles, pour un total de 14 formations. Monsieur le Ministre soulignait que cinq de ces formations étaient organisées en Province de Hainaut dans une volonté de minimiser les freins organisationnels et logistiques. Où sont dispensées ces cinq formations en Hainaut  ?

    Comme je l’indiquais dans ma question précédente, il m’est revenu que les habitants de la botte du Hainaut doivent aujourd’hui, s’ils souhaitent accéder à la formation au permis G, aller jusque Farciennes, ce qui représente plus de soixante kilomètres. Comment Monsieur le Ministre explique-t-il une telle distance en sachant qu’il a chargé son administration «  de veiller à une répartition géographique du territoire afin de garantir un service de proximité aux agriculteurs  » ?
  • Réponse du 14/12/2016
    • de COLLIN René

    Le fonctionnement par appel à projets en matière de formation professionnelle agricole a été mis en œuvre pour la première fois à l’occasion des activités organisées au cours de l’année 2016. Ce nouveau mode de fonctionnement fait suite à l’adaptation du dispositif rendue notamment nécessaire par les dispositions européennes relatives aux fonds structurels, et singulièrement au FEADER.

    Suite à l’appel à projets 2016, trois centres de formation ont proposé un total de 14 cours de conduite d’engins agricoles : le FOREm en a proposé 1, la Fédération des jeunes agriculteurs en a proposé 5 et la FUGEA en a proposé 8. Toutes ces formations ont été sélectionnées et ont fait l’objet d’un octroi de subvention.

    Ces trois centres développent leurs activités sur l’ensemble de la Wallonie. Parmi les formations proposées, cinq concernaient la Province du Hainaut : 1 cours organisé par le FOERm et 4 cours organisés par la FUGEA. Toutes sont organisées sur l’entité de Frasnes-lez-Anvaing qui dispose des infrastructures adéquates.

    Aucune structure spécifiquement implantée dans le Sud-Hainaut n’a proposé de projet de formation.

    La répartition géographique des formations subventionnées tient donc avant tout des projets déposés par les centres de formation eux-mêmes.

    L’honorable membre m’interroge, par ailleurs, sur les critères de sélection qui prévalent au classement des formations soumises par les porteurs de projet. Ces critères, établis dans le cadre du Programme wallon de développement rural, permettent d’évaluer les projets et d’obtenir, pour chacun d’eux, une note globale sur 25 points. Les critères sont définis comme suit : adéquation du projet avec les besoins du secteur agricole (5 points), adéquation du projet avec les besoins prioritaires d’installation ou en matière d’innovation (5 points), activité prioritaire en regard de la législation (3 points), qualité pédagogique du projet, des formateurs, des méthodes d’apprentissage, d’évaluation et des partenariats (8 points), efficience (3 points) et communication sur l’activité de formation proposée (1 point).