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La production d'énergie éolienne wallonne à l'horizon 2020 et 2030

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 469 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 10/02/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Ces derniers temps on a pu lire dans la presse que la Wallonie veut produire 2.437 GWh d’électricité éolien jusqu’en 2020 et même 4.134 GWh pour 2030. Pour l’objectif de l’année 2020 il manquerait encore 400 MW d’éoliens.

    Monsieur le Ministre peut-il me le confirmer  ?

    Sachant qu’en 2015 seulement 65 MW de puissance ont été créés, l’objectif des 400MW supplémentaires semble donc être en péril.

    Quel est le planning pour les trois prochaines années  ? Comment Monsieur le Ministre pense-t-il promouvoir l’éolien auprès des communes afin qu’elles soutiennent, surtout pour celles qui se montrent sceptiques à l’énergie nucléaire, l’emplacement des parcs éoliens dans leurs communes au lieu de les freiner  ?

    Vu le nombre accru de plaintes, Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu’un travail de sensibilisation est nécessaire  ? Qui en serait responsable ? Une meilleure communication entre la Région et les communes ne mènerait-elle pas à diminuer le nombre de plaintes ?
  • Réponse du 22/02/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    À propos de l’atteinte des objectifs en matière d’énergie renouvelable, je renvoie à la réponse apportée à la question écrite n°412 (2016-2017) de Madame WAROUX, intitulée « le grand éolien en 2016 et le respect des objectifs environnementaux wallons pour 2020 et 2030 ».

    Le CoDT traduit la stratégie défendue par le Gouvernement en matière d’implantation d’éoliennes. Premièrement, il confère la finalité d’intérêt général aux constructions ou équipements liés à l’énergie renouvelable. Deuxièmement, la philosophie générale est de les placer là où elles gêneront le moins de riverains à savoir :
    - le long des principales infrastructures de communication en zone agricole et en zone forestière (en dehors des forêts de feuillus),
    - dans les zones d’activité économique,
    - à proximité de ces zones d’activités économiques en zone agricole.

    À travers ce nouveau Code, le Parlement et le Gouvernement ont contribué sensibiliser le public au nécessaire développement du secteur éolien.

    Toutefois, le travail de sensibilisation appartient essentiellement aux acteurs de terrain que sont les développeurs, les coopératives citoyennes, les autorités publiques locales, … En effet, ce travail de sensibilisation est étroitement lié aux circonstances spécifiques de chaque projet.

    Beaucoup d’efforts ont été réalisés en ce domaine. Ainsi, il y a lieu de porter en exemples l’organisation de visites d’un parc en activité, la rencontre personnalisée du public permettant d’approfondir l’information,…

    Une politique dictée depuis NAMUR, destinée à pallier ou à remplacer la communication des acteurs de terrain est vouée à l’échec. La tentative sous la précédente mandature a laissé des cicatrices dans l’évolution du secteur.
    Pareille erreur ne doit pas être reproduite.

    Sur base des chiffres de l’APERe, les projets en recours étaient de 629 MW en 2015 contre 392 MW en 2016.