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Le plan stratégique 2020-2025 du Groupe ArcelorMittal

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 190 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 15/02/2017
    • de LENZINI Mauro
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    Le groupe Arcelor-Mittal vient de présenter son plan stratégique pour la période 2020-2025. Il prévoit de pérenniser les 6 lignes stratégiques : la ligne électro-zinguée de Marchin, la combi-line et Eurogal à Ramet, Kessales, le fer blanc à Tilleur, et la galva 5 de Flémalle. Une enveloppe de 300 millions d'euros sera dégagée pour le maintien des usines liégeoises et gantoises ainsi que 130 millions dédiés aux investissements.

    Pourrions-nous recevoir des précisions sur les éléments suivants.

    Les mesures concernent uniquement la phase à froid. Qu'en est-il de la phase à chaud ? Le plan stratégique n'aborde pas le sujet.

    Quel sera l'impact de ces investissements sur l'emploi ?

    Les outils mis actuellement sous cocon, le haut-fourneau de Seraing et le site de Chertal, ne sont pas évoqués. Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur la situation ?
  • Réponse du 21/02/2017
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Par la présentation de ce plan stratégique, le groupe ArcelorMittal a fait passer un message extrêmement important, à savoir que l’échéance de 2019, qui correspond à la fin de l’accord global conclu avec la Région, n’est nullement une quelconque fin. En effet, via ce plan qui va jusqu’en 2025, le groupe démontre sa volonté de continuer à investir dans les lignes stratégiques de Liège. C’est un message clair qu’il croit aux perspectives de développement de l’activité à Liège dans la phase à froid.

    La construction du module JVD, que l’on vient tout juste d’inaugurer et qui était l’un des points de l’accord global, est certainement un très bon exemple, puisqu’il permet de renforcer le positionnement de Liège comme terre d’innovation ayant sa place au sein du groupe ArcelorMittal et au sein du nouveau cluster avec Gand.

    Tous ces investissements donnent un signe de la volonté du groupe ArcelorMittal de maintenir son activité à Liège et donc les emplois sur les différents sites du bassin.

    Quant à la phase à chaud et aux investissements mis sous cocon jusqu’en 2019, à savoir notamment le site de Chertal et le haut-fourneau de Seraing, ArcelorMittal n’a pas fait de communication à ce stade. Ce sont clairement des éléments qui seront discutés avec le groupe et les organisations syndicales lors de la prochaine Commission de suivi, qui réunit tous les intervenants et, bien sûr, avant l’échéance de l’accord.