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L’impact écologique des déboisements radicaux

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 550 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 01/03/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Concernant la réponse de Monsieur le Ministre à ma question écrite n° 410, je déplore qu’il parle presque exclusivement des « haies », tandis qu’il s’agit en effet des groupes d’arbres qui étaient abattus au long de l’autoroute E40 et le long de l’A503 et autre part en Région wallonne ces derniers temps.

    Selon le DNF ce déboisement excessif pourrait avoir un impact négatif sur le réseau écologique.

    Comment Monsieur le Ministre se positionne-t-il vis-à-vis de l’estimation du DNF ?

    Dans une optique de développement durable, comment peut-il soutenir la pratique que les bois récoltés par ces mesures puissent être gardés et transformés dans l’intérêt des sociétés qui ont effectué ces travaux d’entretien ?

    Vu qu’il n’y a apparemment pas des audits et/ou des contrôles qui sont régulièrement menés dans cette matière, comment Monsieur le Ministre se positionne-t-il vis-à-vis de la proposition de les mettre en place ?
  • Réponse du 20/03/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    Comme indiqué dans la réponse à la question écrite n°410, il est vrai que, de manière générale, la végétation, en ce compris les groupes d’arbres, réduit les concentrations en polluants gazeux de l’atmosphère (NO2, SO2, composés organiques). Le feuillage piège les particules, lesquelles sont ensuite soit remises en suspension par le vent, soit lessivées par les pluies. De récentes études conduites aux Etats-Unis, dans les Pays scandinaves et aux Pays-Bas ont démontré que la densité, la composition, la hauteur et la superficie des peuplements végétaux déterminaient leur capacité à réduire les concentrations en polluants atmosphériques.

    Pour le reste, le Département de la Nature et des Forêts relève des compétences du Ministre en charge de la Nature.

    Les audits et contrôles des marchés publics conclus entre la DGO1 et les entrepreneurs relèvent de la compétence du Ministre des Travaux publics.

    Les déboisements effectués le long des autoroutes visent à renforcer la sécurité routière et la sécurité des usagers des autoroutes. En effet, les arbres présents le long des autoroutes posent plusieurs dangers :
    - ils peuvent cacher certains panneaux de circulation ;
    - les feuilles des arbres peuvent rendre les routes glissantes, peuvent boucher les égouts et créer de l’aquaplanage, etc.
    Cet objectif de sécurité est bien évidemment primordial.