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Les suites de la réorganisation judiciaire de l'entreprise Belref

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 216 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 01/03/2017
    • de MARTIN Nicolas
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Industrie, de l'Innovation et du Numérique

    En janvier dernier, j'interpellais Monsieur le Ministre par courrier avec mes collègues Jean-Marc Dupont et Joëlle Kapompole, concernant l’entreprise Belref Refactories, située à Saint-Ghislain, qui fait l’objet d’une procédure de réorganisation judiciaire et d’un plan collectif de licenciements.

    Une telle nouvelle a évidemment été accueillie avec gravité dans le chef des travailleurs et des syndicats, dans une région qui souffre déjà beaucoup sur le plan économique. 
     
    Depuis plus d’un mois maintenant, les syndicats et les travailleurs sont à pied d’œuvre pour tenter de déclencher la procédure Renault et sauver un maximum d’emplois.
     
    Dans ce contexte, Monsieur le Ministre a-t-il pu prendre des contacts avec les représentants des travailleurs ou la direction de l’entreprise ? Dans la négative, quel soutien est-il envisageable d’apporter aux travailleurs de l’entreprise dans cette période difficile ? Dispose-t-il d’informations complémentaires quant à la suite des événements ?
  • Réponse du 28/04/2017
    • de MARCOURT Jean-Claude

    Des contacts ont été établis avec la Direction de BELREF REFRACTORIES et avec les représentants des travailleurs.

    Au regard de son évolution financière, la société n’est hélas pas viable dans sa configuration actuelle. Réagissant à cette situation, la proposition de l’actionnaire consiste à isoler les activités les mieux positionnées par rapport à la concurrence (béton, précast et briques tempérées) et à les développer dans une structure juridique distincte. Le plan de reprise proposé apparaît comme l’une des seules options envisageables pour tenter de préserver une partie de l’activité économique et un nombre d’emplois (17 travailleurs sur 70) qui apparaît malheureusement fort modeste au regard des équipes actuelles. De fait, les activités résiduelles (briques cuites) semblent condamnées à la cessation.

    Les conditions de succès de ce plan de reprise reposent, entre autres, sur le soutien des travailleurs. À l’heure actuelle, les tentatives de discussion entre la direction et les organisations syndicales restent tendues. Ces dernières ne sont en effet pas convaincues de la durabilité du projet proposé par l’actionnaire et les organisations syndicales se sont déclarées prêtes à tout mettre en œuvre pour éviter que les travailleurs ne soient pénalisés.

    Enfin, il convient de souligner que l’actionnaire n’envisage pas, pour son projet de reprise, de demander une intervention financière à la Région wallonne.