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Le développement des opérations cargo nocturnes à Liege Airport en collaboration avec Brussels Airport

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 333 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 07/03/2017
    • de LENZINI Mauro
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    Dans le cadre de la problématique du survol des avions à Bruxelles, la direction et les syndicats de Liege Airport ont adressé il y a quelques jours un courrier au Premier ministre Charles Michel dans lequel ils proposent le développement des opérations cargo nocturnes à l'aéroport de Liège.

    Ils mettent en avant la situation géographique de l'aéroport, le plan bruit ainsi que les opportunités pour la Région.

    Si le sujet a été esquissé lors des auditions aéroportuaires, je souhaiterais entendre Monsieur le Ministre sur les éléments suivants :
    - ce projet est-il réalisable en terme d'infrastructures ?
    - quelles seraient les nuisances occasionnées ?
    - quel pourrait être l'impact en terme de création d'emplois ?
  • Réponse du 27/03/2017
    • de COLLIN René

    Dans le contexte du dossier du survol de Bruxelles, Liège-Airport a rappelé dans un récent courrier cosigné avec les responsables syndicaux liégeois et adressé au Premier Ministre que l’aéroport liégeois est une alternative aux problèmes de bruit liés aux activités de l’aéroport de Zaventem.

    En effet, l’aéroport de Liège est ouvert 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 et dispose d’une piste intercontinentale de 3.700 mètres et d’une capacité opérationnelle tant de jour que de nuit.

    Par ailleurs, l’aéroport dispose de réserves foncières (près de 350 hectares en zone d’activités économiques) pour permettre le développement de nouvelles activités.

    Tant Brussels South Charleroi Airport (BSCA), Liège Airport et moi-même sommes convaincus, que les aéroports régionaux wallons constituent des réponses aux problèmes rencontrés à Zaventem comme cela a d’ailleurs été démontré au lendemain des attentats du 22 mars et, il faut le souligner, à la satisfaction des compagnies aériennes qui ont dû dérouter leurs vols.

    L’impact d’une éventuelle activité complémentaire n’est déterminable que dans la mesure où, à tout le moins, celle-ci est quantifiable en termes de mouvements de jour, de soirée et de nuit, et pour autant que le type d’avion employé soit connu.

    Je rappelle néanmoins que le système de gestion du bruit aéroportuaire mis en place par la Wallonie intègre non seulement l’activité aéroportuaire actuelle, mais permet également de prendre en compte l’accroissement de celle-ci à moyen et long termes. Les zones du PEB (plan d’exposition au bruit), sur la base desquelles les aides sont accordées aux riverains, sont d’ailleurs vérifiées tous les 3 ans et, le cas échéant, adaptées à une éventuelle hausse de l’activité, sans pouvoir cependant dépasser les limites du PDLT (plan de développement à long terme).

    Ces mesures ont permis la pacification des relations avec les populations riveraines, ainsi que le développement harmonieux de l’aéroport de Liège, qui peut offrir aux compagnies aériennes désireuses de le fréquenter, des conditions d’exploitation optimales et sécures.

    Il est à noter que ce sont les compagnies aériennes qui décident sur quel aéroport elles souhaitent opérer.

    Toute activité complémentaire générée par les aéroports wallons ne peut être que bénéfique en terme de création d’emploi.