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La sensibilisation des écoliers à la sécurité routière

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 645 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 07/03/2017
    • de GALANT Jacqueline
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Comme le sait Monsieur le Ministre, dans le cadre du transfert de compétences liées à la sécurité routière suite à la sixième réforme de l’État, la sensibilisation des écoliers à la sécurité routière, notamment destiné aux enfants du primaire et du secondaire, est assurée par les Régions.

    La Flandre a confié la sensibilisation des jeunes à des fonctionnaires régionaux. La Wallonie l’a confié à des agents issus des zones de police locales qui seraient formés par la police fédérale.

    Côté budget, la Wallonie consacrera 750 000 euros ainsi que deux personnes par province.

    Je note également, et c’est positif, que trois brochures de sensibilisation à l’attention des parents sont disponibles en téléchargement sur le portail de Wallonie.

    De l’aveu du responsable de l’actuelle cellule éducation et prévention de Namur, le travail pourrait être moins efficace qu’auparavant, quelle est l'analyse de la situation de Monsieur le Ministre ?

    Quelles étaient ses motivations pour confier ces tâches à des agents des zones de police locales  ? Que pense-t-il du choix de la Flandre ?

    Quelles sont les tendances actuelles concernant nos provinces et la sensibilisation des écoliers à la sécurité routière ?
  • Réponse du 27/03/2017
    • de PREVOT Maxime

    J’ai déjà pu répondre en commission, ainsi que par écrit, et enfin via un communiqué de presse officiel précis sur la désormais désignée « réforme C.E.P. », en Wallonie, CEP provenant du nom donné à l’origine par la police fédérale pour la « Cellule d’Eduction et de Prévention »
     
    Tout d’abord, pour rappel, parmi les très nombreuses actions que j’ai mises en place en matière de sensibilisation et de formation à la sécurité routière, il me paraissait indispensable de maintenir et même renforcer les contacts entre les enfants et des policiers en uniforme dans les écoles, tant ce contact est utile et efficace, et ce, malgré le désengagement du fédéral en la matière.
     
    Mes collaborateurs ont pris contact avec le responsable C.E.P. de Namur, qui a été désigné, en accord avec les Gouverneurs, comme étant celui qui coordonnera les 10 autres futurs agents C.E.P.
    On peut citer son excellent travail depuis des années dans ce domaine et pour la forte motivation qu’il a montrée dans le cadre de ce dossier. Il nous informe qu’il n’a absolument pas fait ces déclarations et qu’il n’a en outre pas eu de contact avec l'honorable membre à ce sujet.
     
    Même si l’on peut reconnaître que l’ensemble des effectifs C.E.P., quand ils étaient alors au fédéral, était supérieur au nombre des C.E.P. actuels, on peut néanmoins relever que ces derniers concentreront dorénavant leurs activités à l’échelle de la Wallonie, et plus singulièrement à l’échelle de leur province. Je n’ai donc pas d’inquiétude pour la suite, et suis content de cette réforme, aboutie positivement en à peine 6 mois.
     
    En ce qui concerne le recours aux Zones de Police locales pour d’éventuels détachements, je précise d’abord que ce n’est pas une volonté de ma part puisque la mission a été confiée aux Gouverneurs des provinces, libre à eux de confier la mission aux policiers de leur choix. Mais il s’avère que c’était la seule solution. La Police est répartie sur 2 niveaux dans notre pays : la fédérale, et les Zones de Police locales. Au vu de l’annonce du Ministre JAMBON de supprimer le service au niveau fédéral, il n’y avait d’autre solution que de faire appel au niveau zonal, partant du fait que j’avais donné comme feuille de route le maintien absolu des activités par des policiers en uniforme.
     
    Ce n’est pas la volonté qu’a poursuivie la Flandre, qui a décidé d’emprunter un autre chemin, à savoir la délivrance de formations équivalentes par des civils, plus « administratifs ». Ce sont deux choix radicalement différents et j’assume pleinement le mien qui me parait plus efficace.
     
    Quant à savoir, enfin, quelles sont les tendances actuelles au sein de nos différentes provinces, les effectifs C.E.P. vont se redéployer activement, mais au fur et à mesure du premier semestre 2017. Il est trop tôt pour tirer des bilans. Les Gouverneurs de Province, les Commissaires d’arrondissement ainsi que les services apparentés sont heureux des subventions accordées et de la poursuite des missions dont nous venons de parler. Cela maintiendra des sensibilisations à la sécurité routière supplémentaires, dans les écoles, en complément des autres actions menées par les associations, les communes et les « référents E.M.S.R. » (Éducation à la Mobilité et à la Sécurité routière).