/

Le Thalys en Wallonie

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 845 (2016-2017) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 03/05/2017
    • de MARTIN Nicolas
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    Il y a deux ans quasi jour pour jour, la desserte Thalys en Wallonie était arrêtée. D'un côté, nous avons le Gouvernement wallon qui a toujours fait de ces liaisons une priorité de l'offre de transport wallonne et de l'offre de service public.

    De l'autre, nous avons un Gouvernement fédéral qui s'est d'abord retranché sur des arguments techniques pour mettre fin à cette desserte internationale et qui aujourd'hui, indique par la voix de son ministre de tutelle : « La ligne n'est pas équipée du système de sécurité ETCS. Et si la Wallonie veut une ligne, elle peut en louer une, dont coût : 7 millions d'euros par an. »

    Encore une fois, il semble que nous soyons face à une attitude au mieux condescendante, au pire nuisible aux intérêts de la Wallonie.

    Face aux nouvelles déclarations du Ministre Bellot, le Gouvernement wallon maintient-il ses positions initiales ?

    Il semblerait que la SNCB étudie des alternatives, qu'en est-il ?

    Monsieur le Ministre dispose-t-il d'informations particulières sur le sujet ?

    Aurons-nous l'occasion de « fêter » un troisième anniversaire sans Thalys ?
  • Réponse du 10/05/2017
    • de PREVOT Maxime

    J’ai déjà eu l’occasion maintes fois d’exposer ma position et celle du Gouvernement wallon à propos de ce dossier.
     
    Aussi, je ne rappellerai pas tous les courriers envoyés, soit à Madame Galant, soit à Monsieur Bellot : le Thalys wallon est une mission de service public inscrite dans la loi du 21 mars 1991 et chaque mission de service public doit être financée. Ni ma position ni celle du Gouvernement wallon n’ont changé. Je rappelle, si nécessaire, que sa réouverture faisait partie des revendications approuvées par le Gouvernement wallon en sa séance du 12 mai 2016 dans le cadre du nouveau plan de transport 2017 de la SNCB.
     
    Le Fédéral argue d’un soi-disant manque de rentabilité économique pour refuser de le relancer, d’une absence de matériel roulant équipé en ETCS ou d’une indépendance de l’opérateur ferroviaire THI Factory, pour justifier l’abandon de cette mission de service public.
     
    Si nos points de vue divergent avec le Fédéral, la relance du Thalys wallon reste malgré tout une priorité, car c’est une vitrine internationale pour la Wallonie.
     
    Comme l'honorable membre, je lis dans la presse l’existence d’études entreprises par la SNCB, à la demande du Ministre fédéral de la Mobilité.
    J’attends d’en savoir plus pour me prononcer quant à la pertinence pour les grandes villes wallonnes jadis reliées à Paris via la ligne à grande vitesse.