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L’agonie d’un cheval de course à l’hippodrome de Ghlin

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 795 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 05/05/2017
    • de GALANT Jacqueline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    La photo du corps sans vie de « Coffs Harbour », un jeune cheval de course, a été partagée des milliers de fois par les internautes, indignés.

    L’animal s’est malheureusement coincé la jambe dans sa « boîte » de départ, à l’hippodrome de Ghlin. En tirant dessus, il se l’est pratiquement arrachée... Il n’y avait plus rien à faire pour l’étalon. Mais ce que ses propriétaires déplorent, c’est qu’il a encore dû marcher, puis attendre 10 minutes, le temps que le vétérinaire abrège ses souffrances.

    La dépouille du cheval est restée à proximité de l’hippodrome à la vue de tous avant d’être emmenée par la société d’équarrissage. La principale erreur qui aurait été reconnue par « l'hippodrome de Ghlin » est de n'avoir pas recouvert le corps avec une bâche.

    Quel est le sentiment de Monsieur le Ministre par rapport à ce tragique accident et les images qui ont circulé sur les réseaux sociaux ?

    Compte-t-il sensibiliser les hippodromes pour que dorénavant une procédure soit suivie en cas de décès d’un animal durant les compétitions ?
  • Réponse du 15/05/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    D’un point de vue bien-être animal, lorsqu’il n’existe pas d’autres possibilités pratiques d’atténuer les douleurs ou souffrances d’un animal blessé, le responsable de l’animal blessé doit prendre toutes les mesures nécessaires pour que les animaux soient mis à mort le plus rapidement possible.

    Dans le cas présent, il était donc bien nécessaire de trouver la solution la plus rapide pour mettre fin aux souffrances du cheval blessé.

    La prise en compte du risque de blessures ou d’accidents pour les autres chevaux toujours enfermés dans leur box de départ est une préoccupation qui a clairement influencé la mise en pratique de la décision prise par l’hippodrome dans la façon de gérer cet évènement.

    Quant à la polémique lancée sur les réseaux sociaux, il convient de préciser que la dépouille de « Coffs Harbourg » est restée dans le bac du télescopique de l’hippodrome à l’abri des regards indiscrets jusqu’à ce que l’hippodrome, après contact avec le clos d’équarrissage, dépose avec grand respect le corps du cheval le mardi soir, après que toute activité ait cessé sur le site, à l’endroit demandé par le clos c'est-à-dire à front de rue en étant visible pour le clos. Il s’agit là de la procédure habituelle imposée par le clos.

    Malheureusement, le ramassage n’a eu lieu qu’à 10h le mercredi matin, laissant l’opportunité à des personnes de prendre des photos de la dépouille du cheval et de les publier sur les réseaux sociaux lançant ainsi une polémique dont l’hippodrome et « Coffs Harbourg » demeureront les seules victimes.