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Le déficit pluviométrique

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 504 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 18/05/2017
    • de LEGASSE Dimitri
    • à COLLIN René, Ministre de l’Agriculture, de la Nature, de la Ruralité, du Tourisme et des Aéroports, délégué à la Représentation à la Grande Région

    La météo a été éprouvante pour nos agriculteurs. Contrairement au cliché belge, l’automne et l’hiver ont été trop secs pour nos régions et ce début de printemps suit la même tendance. Nous risquons une sécheresse comme en 2015.

    Les nappes phréatiques sont aussi touchées avec une baisse de niveau et de nombreux cours d’eau affichent un trop faible débit.

    Y a-t-il un plan sécheresse pour les agriculteurs au niveau de la Région wallonne ?

    Monsieur le Ministre peut-il dresser une évaluation de la situation des agriculteurs au regard de la situation actuelle et du risque de sécheresse ?
  • Réponse du 13/06/2017
    • de COLLIN René

    Pour la période de gel que nous avons connue fin avril, mes services extérieurs ont été sollicités par les communes pour participer aux commissions communales de constat de dégâts aux cultures. Pour la sécheresse, aucune commission ne s'est réunie jusqu'à présent.

    Comme le signale l’Institut Royal Météorologique (IRM), notre région n’a pas reçu les précipitations habituelles. Les producteurs sont inquiets et solliciteront certainement les communes si la sécheresse persiste.

    Cependant, il faut reconnaître que, comme pour chaque situation climatique particulière, des différences existent en fonction de la localisation des parcelles et des cultures.

    Ainsi, si la pousse des prairies a pu être ralentie par le manque d’eau, il faudra attendre les deuxième et troisième coupes pour connaître le rendement réel. Et d’ici là, il est possible que la situation se modifie. D’après les informations que mes services ont reçues des différents centres agronomiques, on ne déplore pas à l’heure actuelle de dégâts importants liés au manque de pluie.

    Il est donc hasardeux de tirer des conclusions hâtives sur les éventuels rendements attendus.

    L’élaboration d’un plan sécheresse n’a pas été à l’ordre du jour jusqu'à présent. Mes services restent attentifs à l’évolution des précipitations. Au niveau de la recherche et des réponses à apporter face à ce type de phénomène, notamment en termes de choix variétal, la réflexion est déjà initiée dans nos facultés de sciences agronomiques et au Centre wallon de Recherches agronomiques. De plus, grâce au cadre européen, la Wallonie a lancé une étude sur la mise en place d’assurances comme filet de sécurité pour compenser la perte de récoltes ou de revenus en cas d’absence d’intervention publique.