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Les mesures d’accompagnement dans les abattoirs

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 885 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 30/05/2017
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Le 17 mai, le décret relatif visant à interdire l’abattage sans étourdissement préalable sera soumis au vote des parlementaires. Je pense que c’est une avancée en ce qui concerne le bien-être animal.

    Néanmoins, il s’agit d’un fonds de commerce important pour certains abattoirs qui craignent de devoir se séparer de personnel. À ma connaissance, il n’y a pas eu d’étude sur les conséquences socio-économiques d’une telle mesure.

    Il est, me semble-t-il, important d’épauler ce secteur durant cette période transitoire afin notamment que les abattoirs soient équipés correctement à l’avance.

    Par cette question, Monsieur le Ministre peut-il me fournir la liste des mesures et budgets prévus dans ce but  ?

    Pense-t-il que c’est suffisant  ?

    Peut-il faire le point sur la recherche de nouvelles techniques pour l’abattage des bovins  ?
  • Réponse du 19/06/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’intérêt du secteur des abattoirs pour cette question est compréhensible. L’interdiction récente de l’abattage sans étourdissement aura pour effet d’ajouter une étape dans la chaîne d’abattage, à savoir l’étourdissement. Il ne devrait cependant pas y avoir de licenciements puisque les sacrificateurs actuels seront toujours sollicités pour la phase post étourdissement.

    Le secteur des abattoirs a récemment indiqué qu’une fois la méthode de l’électronarcose mise au point, celle-ci sera généralisée comme méthode d’étourdissement à l’ensemble des animaux abattus, qu’ils le soient selon un rite religieux ou non. Ce changement dans le processus d’abattage devrait donc au contraire faciliter l’abattage en abattoir puisqu’à l’avenir, il y aura une chaîne unique d’abattage, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

    Le secteur de la recherche sera soutenu financièrement afin de pouvoir mettre au point la méthode de l’électronarcose pour les bovins. Le montant dépendra des besoins de la recherche. Actuellement, aucune demande de subside n’a encore été rentrée, mais des contacts ont été pris pour s’assurer que le calendrier des recherches permettra de tenir l’échéance fixée par le nouveau décret.

    Outre les recherches permettant la mise au point de méthodes plus respectueuses du bien-être animal, pour les autres aspects, il ne revient pas au Ministre du Bien-être animal de soutenir les abattoirs en tant que structures. Des subventions à cet égard existent dans le cadre des compétences des Ministres de l’Économie et de l’Agriculture.