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La mobilité interrégionale des travailleurs

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 304 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 30/05/2017
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de l'Emploi et de la Formation

    Il y a quelques jours, nous écoutions le Ministre-Président de la Wallonie, Monsieur Paul Magnette, nous parler de son bilan annuel de l’État de la Wallonie.

    Celui-ci nous a présenté quelques chiffres et annonce, en matière de mobilité d’emploi, que de plus en plus de Wallons acceptent d’aller travailler au nord du pays. Cela représenterait une hausse de 24 % entre 2014 et 2016, ce qui se traduirait par environ 4.000 personnes.

    Quels sont les secteurs qui sont le plus concernés par la mobilité interrégionale d’emploi ?

    Parmi les travailleurs ayant accepté de passer la frontière, quelle est la proportion d’hommes et de femmes  ?
  • Réponse du 27/06/2017
    • de TILLIEUX Eliane

    Le FOREm a analysé l’insertion des demandeurs d’emploi dans des entreprises situées en Flandre et ne disposant donc pas de sièges d’exploitation situés en Wallonie. Cette analyse s’est effectuée sur la base de la période 2014, 2015 et 2016, en référence aux chiffres présentés par mon Collègue Président, Monsieur Paul Magnette, sur la mobilité interrégionale, lors de son bilan annuel de l’état de la Wallonie, au Parlement Wallon, le 2 mai dernier.

    Dans ce cadre, nous constatons que plus d’une personne sur 10 s’insère dans le secteur de l’intérim (ex. dans l’industrie alimentaire). Environ 6 % des personnes s’insèrent dans la restauration, moins de 5 % dans la culture des fruits. Près de 4 % s’insèrent dans le nettoyage des bâtiments. Un peu moins de 3 % s’insèrent dans le secteur du transport et de la logistique et moins de 2 % travaillent dans la construction.

    Par ailleurs, concernant la répartition par genre des travailleurs wallons, occupés en Flandre, 6 personnes sur 10 sont des hommes.