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Les zones de réservation wallonnes

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 956 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 13/06/2017
    • de KNAEPEN Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l’Environnement, de l’Aménagement du Territoire, de la Mobilité et des Transports et du Bien-être animal

    Les zones de réservation, si elles sont nécessaires à la bonne gestion des aménagements futurs du territoire wallon, sont souvent source de questions et d’inquiétudes de la part des riverains.

    Quel projet va s’implanter  ? Quelles conséquences pour mon bien ou ma qualité de vie  ? Combien de temps cela va-t-il durer  ? Autant de questions légitimes qui me reviennent régulièrement de riverains confrontés à l’incertitude de certaines zones de réservation.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il de données chiffrées relatives aux zones de réservation wallonnes pour ces 10 dernières années  ? Combien de zones de réservation ont-elles été désignées comme telles en Wallonie sur la décennie ? Combien d’entre elles ont effectivement été mises en œuvre  ? Combien ont été déclarées nulles et non avenues par arrêté ministériel ces vingt dernières années  ? Combien d’entre elles ont-elles ce statut depuis plus de 10 ans  ?
  • Réponse du 27/06/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    D’après les chiffres reçus de l’administration, une vingtaine de périmètres de réservation ont été inscrits au plan de secteur au cours des dix dernières années, à titre principal ou accessoire et onze périmètres de réservation ont été supprimés du plan de secteur au cours des vingt ans écoulés, et une seule à titre principal depuis 2009.

    Le périmètre de réservation, comme son nom l’indique, vise à réserver des espaces, notamment pour des infrastructures jugées prioritaires, et ce à plus ou moins long terme. Leur suppression au plan de secteur n’est pas un processus anodin ; renoncer définitivement à la réalisation d’une infrastructure pour laquelle un périmètre de réservation a été inscrit au plan de secteur suppose de démontrer son inutilité sur le long terme. La densité des activités sur le territoire et son évolution rapide forcent à anticiper les besoins et s’assurer de préserver des espaces pour les grandes infrastructures.