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Les passages pour piétons

  • Session : 2016-2017
  • Année : 2017
  • N° : 1218 (2016-2017) 1

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  • Question écrite du 18/07/2017
    • de GALANT Jacqueline
    • à PREVOT Maxime, Ministre des Travaux publics, de la Santé, de l'Action sociale et du Patrimoine

    En certains endroits de Wallonie, les passages pour les piétons ne sont pas entretenus régulièrement.

    Selon nous, les passages piétons ne sont pas de simples marquages sur la chaussée. À l'instar de tout autre ouvrage, les traversées piétonnes doivent être étudiées, planifiées, projetées et exécutées.

    C’est peut-être au niveau de la planification que se situe le problème, il n’y a pas véritablement de planning défini, mais les réparations se font plutôt au cas par cas. Parce que des agents remarquent que les passages sont en mauvais état, parce qu’un particulier le demande.

    Combien de passages piétons dépendent-ils du SPW  ?

    Monsieur le Ministre dispose-t-il d’un cadastre  ?
    Sinon, envisage-t-il d’en créer un afin de prioriser les travaux les plus urgents à réaliser  ?

    Les drones peuvent-ils être un bon outil afin de connaître précisément l’état des traversées piétonnes en Wallonie  ?

    Est-il objectif selon lui de réaliser des travaux sur les passages piétons au cas par cas  ?

    Ne faudrait-il pas une politique de planification objective des travaux à réaliser après définition et connaissance des sites sensibles  ?
  • Réponse du 26/07/2017
    • de PREVOT Maxime

    Bien consciente de l'importance des traversées piétonnes et actives en ce domaine, l'administration des routes a édité un guide des différents types de traversées piétonnes. Il est à la disposition de tous les gestionnaires de voirie sur le site des routes de Wallonie.

    Parmi les différents types de traversées, il y a tout d’abord la règle générale du Code de la route. Le piéton peut traverser pratiquement où il le souhaite moyennant quelques règles simples. C'est d'ailleurs la pratique la plus courante.

    Mais il y a aussi : les traversées suggérées, les continuités de trottoir, les feux de signalisation, les traversées avec îlot refuge, etc. ou encore les zones résidentielles et les zones piétonnes qui gèrent autrement l'espace public et la circulation des usagers.
     
    Tous ces types ont leurs avantages et inconvénients, leurs conditions d'implantation et d'aménagement. C’est la raison pour laquelle les types de traversées doivent se choisir en fonction de la spécificité des lieux et elles ne peuvent aucunement se résumer au marquage en chaussée.
     
    Par ailleurs, mon administration a établi une base de données reprenant l'ensemble des passages piétons sur les routes régionales sous forme de fiche individuelle. À ma connaissance, c'est un fait unique en Europe. La Wallonie est la seule région qui dispose d'une telle base de données complète.
     
    En ce qui concerne l'entretien des marquages routiers, celui-ci s’intègre dans une politique en cours de révision, sous mon impulsion, afin d’uniformiser et de professionnaliser les pratiques dans les 42 districts des 7 directions territoriales. L’administration a conçu et met en pratique cette nouvelle politique d’entretien sur les 8.375 km du réseau autoroutier et routier régional wallon, en ce y compris sur le réseau structurant de la SOFICO qui a adopté la proposition en ce qui la concerne.
     
    L’entretien se décline principalement en 3 thématiques :
    - L’entretien préventif destiné à maintenir les réseaux praticables en toute sécurité et à maintenir les équipements annexes en bon état de fonctionnement.
    - L’entretien conditionnel évitant des activités d’entretien préventif systématique si ce n’est pas nécessaire. Les activités sont donc réalisées en fonction de l’évolution de certains indicateurs représentatifs de caractéristiques observables ou mesurables. La rénovation des marquages, dont celui des passages piétons, rentre dans cette thématique.
    - L’entretien curatif permettant de réparer des avaries/dégâts survenus sur le réseau.
     
    Je signale bien qu’il s’agit d’un objectif à terme, car il implique la modification de tous les marchés appelés les « baux d’entretien » qui prévoient actuellement des fréquences et pratiques contractuelles, parfois pour plusieurs années.
     
    Suivant ces nouvelles approches, la rénovation des marquages notamment se professionnalise progressivement.

    Notons enfin que l'entretien des marquages ne peut se faire que durant une période assez courte de l’année, car elle nécessite des conditions de température et d’humidité très précises.