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L’organisation des Jeux olympiques au sein du Benelux et en particulier en Wallonie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 9 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 28/09/2017
    • de BAURAIN Pascal
    • à DE BUE Valérie, Ministre des Pouvoirs locaux, du Logement et des Infrastructures sportives

    À l’occasion de la 130e session du Comité international olympique (CIO), les membres du CIO ont procédé, sans véritable suspens il est vrai, à l’attribution des Jeux olympiques pour les éditions 2024, à Paris, et 2028, à Los Angeles.

    À cette occasion, le Président du COIB, le Comité olympique interfédéral belge, Pierre-Olivier Beckers a évoqué la possibilité d’organiser, dans un avenir pas si lointain, ces Jeux dans notre pays.

    Pour ce faire et vu l’importance des investissements nécessaires pour accueillir un événement d’une telle ampleur, il prend pour exemple une candidature regroupant le Benelux. Tout en mesurant la difficulté de mener à bien un tel projet, il souligne qu’il ne serait pas totalement irréaliste et qu’il en discutera avec les personnes appropriées dans les années à venir.

    Quelle est la réaction de Madame la Ministre par rapport à ce projet  ?

    Va-t-elle proposer à Monsieur Beckers de le rencontrer prochainement ?

    Peut-elle prendre l’initiative de proposer une réunion des acteurs publics, qui seront essentiels à l’éventuel aboutissement d’un tel projet, avec Monsieur Beckers afin de discuter de ce projet et d’explorer les différentes étapes à franchir ?

    Notre région regorge d’atouts en vue d’accueillir certaines épreuves olympiques, je pense, entre autres, au VTT ou au kayak. Peut-elle dès à présent demander à son administration d’identifier les sites potentiels afin que nous puissions attirer, dans l’hypothèse où le projet devrait aboutir, un maximum d’épreuves en Wallonie ?
  • Réponse du 12/10/2017
    • de DE BUE Valérie

    Les prochains Jeux olympiques à attribuer auront lieu en 2032 soit dans un délai qui permet encore quelque peu la réflexion.

    L’examen de cette opportunité reste à approfondir au vu notamment de la complexité de notre cadre institutionnel et des budgets à mettre en œuvre en ces temps de difficultés budgétaires.  

    Pour rappel, le budget encore prévisionnel des jeux de Tokyo atteint 13 milliards d’euros et celui de Paris, 6,8 milliards d’euros. Quand l’on sait que depuis 1988, la moyenne de dépassement des budgets des précédentes éditions est de 179 %, je pense raisonnablement qu’il y a matière à réfléchir avant de se lancer dans une aventure telle que celle des JO, si belle soit-elle.  

    Il faudrait ainsi envisager non seulement la construction de nouveaux sites, mais également leur reconversion, la rénovation, la mise aux normes olympiques des sites sportifs existants, les aménagements urbains, les infrastructures de transports et bien d’autres aspects encore qui ne relèvent pas directement des infrastructures sportives.

    Si certes, notre région dispose de nombreux atouts, cela ne doit pas faire oublier l’ensemble des contraintes qui pèsent sur de tels événements.

    Quoi qu’il en soit, si le COIB souhaite entamer une réflexion sur une telle opportunité, il est bien évident que ma porte sera ouverte.

    Dans ce cas, comme d’ailleurs dans d’autres dossiers, une analyse commune avec mon homologue de la Fédération Wallonie-Bruxelles méritera d’être entamée.