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La rencontre de Madame la Ministre avec l'Union des villes et des communes de Wallonie (UWVC) concernant l'enjeu de l'accueil des gens du voyage

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 60 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 26/10/2017
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    Nous avons récemment abordé en commission tout l’enjeu de l’accueil des gens du voyage et des réticences des communes à mettre sur pied des solutions concrètes à la problématique de l’accueil des gens du voyage.

    À cette occasion, Madame la Ministre m’informait de la rencontre du 13 octobre avec l’Union des villes et des communes de Wallonie. Cette rencontre comportait à son ordre du jour la question de l’accueil des gens du voyage.

    Madame la Ministre peut-elle me faire un retour sur cette rencontre ?

    Des pistes de solution ont-elles été évoquées concernant la mise en place d’un véritable accueil des gens du voyage en Wallonie ?
  • Réponse du 17/11/2017
    • de GREOLI Alda

    Pour rappel, l'avant-projet de décret tel qu'il a été adopté en 1re lecture le 15 juin 2017, s'axait autour d'une coordination des Provinces pour une mise à disposition de l'équivalent de 4 terrains par province. Un de ces terrains doit être permanent tandis que les 3 autres pouvaient s'articuler sur plusieurs terrains temporaires pourvu qu'ils permettent cumulativement une offre d'accueil de trois terrains.

    Mon intention est bien de poursuivre dans la voie de mon prédécesseur même si, au regard des avis rendus et de la nouvelle majorité, il est possible que des modifications soient intégrées dans le texte tout en gardant la volonté d’accroître l’offre d’accueil des Gens du voyage en Wallonie.

    Dans son avis, l'UVCW insistait sur les aspects d'aménagement du territoire, permis d'urbanisme et logement relatif à l'aménagement des aires, mais également sur des normes minimales en matière de salubrité qui, si elles s'avéraient trop strictes, entrainerait à faire porter ces obligations sur les pouvoirs locaux.

    Que l'organisation se fasse au niveau provincial ou à un autre niveau, je souhaite conserver globalement la même offre d'accueil afin de permettre une répartition à la fois géographique et temporelle.
    De manière purement mathématique, pour réaliser l’exigence demandée dans l'avant-projet (4 équivalent –terrains par province durant les 35 semaines de mars à octobre), il faut 700 semaines d’accueil soit ± 2.8 semaines par commune.

    Il suffirait donc que chaque commune wallonne organise (même via des partenaires privés), 3 semaines d'accueil pour réaliser une réelle avancée en la matière.