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L'inquiétude des comités de quartier concernés par le projet de l’E420

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 407 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 27/11/2017
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Nous apprenions il y a quelques mois que l’enquête publique relative au tracé du dédoublement de la RN 5 au sud de Charleroi était repoussée au mois d’octobre.

    Depuis le 25 octobre dernier, tous les riverains concernés par le projet sont invités dans leur commune respective à consulter l’étude d’incidence et à formuler leurs remarques éventuelles.

    Les premiers retours sont plutôt négatifs de par la crainte des nuisances sonores entrainées par l’embranchement Est du trident notamment.

    En effet, l’ASBL « Nos Villadjes » estime que ce projet ne sera pas capable d’absorber le flux international, surtout du côté de la branche Est. De plus, ce tracé Est est le plus long, le plus couteux, le plus difficile à réaliser et celui où il y aura le plus d’expropriations.

    Selon certains riverains, s’il est trop tard pour faire marche arrière sur ce projet, une solution plus raisonnable serait d’abandonner la branche est et de concentrer tous les moyens financiers à l’Ouest en créant une 2X2 bandes comme initialement décidé en 2001.

    Visiblement, le projet du dédoublement de la RN 5 au sud de Charleroi ne rencontrera jamais l’unanimité. Quelle est l’étape qui suivra l’enquête publique, celle-ci prenant fin le 8 décembre prochain ?

    Une concertation avec les différents comités de quartier sera-t-elle encore possible en fonction des résultats de l’enquête publique ?
  • Réponse du 18/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’étape qui suit l’enquête publique est celle qui revient aux autorités communales et aux instances régionales de remettre leurs avis.

    Étant donné que l’enquête publique est la voie légale pour les riverains de faire entendre leur point de vue, il n’est a priori plus prévu de concertation dans la suite de la procédure de révision du plan de secteur.

    Pour rappel, cette dernière est la première étape de réalisation du projet. Sa concrétisation devra passer par la procédure de permis qui précisera les tracés dans le détail et qui laissera aussi la possibilité aux citoyens de s’exprimer.