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La constitution d'un Fonds spécial "effets spéciaux" en Wallonie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 166 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 30/11/2017
    • de GALANT Jacqueline
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Comme Monsieur le Ministre le sait, à l'initiative du Centre du cinéma et de l'audiovisuel, de l'AWEx et du Fonds wallon d'investissement dans l'audiovisuel Wallimage, une bonne trentaine de professionnels du cinéma francophone belge se sont rendus récemment à Montréal dans le cadre des Rencontres de coproduction francophone.

    Hollywood sous-traite un tiers de ses effets spéciaux au Canada. Mais celui-ci ne peut plus suivre. Une opportunité pour les sociétés spécialisées wallonnes, qui pourraient jouer ces rôles si certaines mesures sont favorisées.

    Comment contrer le crédit d’impôt canadien qui exonère jusqu’à 40% et attire de ce fait les grosses productions américaines ?

    Le Gouvernement doit-il doter la Wallonie d’un Fonds spécial « effets spéciaux » ? Le traité de coproduction belgo-canadien sera-t-il rapidement revu afin de favoriser les coopérations belgo-canadiennes dans ces matières ?
  • Réponse du 18/12/2017
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Une mission début novembre a en effet été organisée par l'AWEX et Wallimage vers le Canada. Une délégation d'entreprises wallonnes spécialisées en effets spéciaux et animation y ont participé afin de rencontrer les studios du secteur à Montréal. L’objectif était de nouer des partenariats avec les homologues québécois pour monter et financer des films, téléfilms séries, films d’animation, etc.

    Le secteur de l’audiovisuel wallon, que j’ai eu le plaisir de rencontrer il y a quelques semaines, est un secteur qui regorge de talents. Sachant que ces producteurs et prestataires de services audiovisuels sont avant tout des entrepreneurs qui apportent à la Wallonie une réelle plus-value en termes d'emploi, de circulation de richesses, de know how et bien sûr en termes d'image, il est évident que j’apporterai une attention particulière aux opportunités qui se présentent, telle que les partenariats avec nos homologues québécois. Surtout que le Canada peut représenter un marché stratégique pour le cinéma wallon !

    Concernant le fonds « effets spéciaux », j'informe qu’actuellement le développement du secteur de l’audiovisuel wallon passe par le financement des coproductions via le système de Tax Shelter et par les fonds régionaux tels que Wallimage. Néanmoins, la solution de proposer un incitant financier international via un Fonds « effets spéciaux » est une proposition qui retient toute mon attention. À cet effet, j’ai chargé mon Cabinet de recevoir ce secteur et d’analyser ensemble les possibilités pour donner toutes les chances de succès à nos entreprises wallonnes dans ce secteur.