/

Les cimetières animaliers

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 454 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/12/2017
    • de DODRIMONT Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Quand on aime les animaux et quand on perd son fidèle compagnon, faire son deuil de ce dernier peut s’avérer parfois une dure épreuve. Les propriétaires souhaitent non seulement partager leur tristesse, mais de plus en plus aujourd’hui accompagner leur animal et leur offrir une dernière demeure. En Wallonie, des cimetières animaliers ont ainsi été créés.

    Excepté les cimetières de Liège, Harzé et Namur, existe-t-il en Wallonie d’autres cimetières animaliers ?

    Qu'est-il mis en place pour répondre aux besoins des propriétaires qui souhaitent prendre soin et respecter leur animal jusqu’au bout ? Monsieur le Ministre dispose-t-il de données chiffrées quant au nombre d’animaux domestiques enterrés ?

    Afin de répondre aussi à ces attentes, des cimetières virtuels pour chiens et chats ont vu le jour et semblent rencontrer un certain succès.

    Monsieur le Ministre en a-t-il connaissance ? Quel regard porte-t-il sur ce type de produit ?
  • Réponse du 20/12/2017
    • de DI ANTONIO Carlo

    À la mort de son animal, parmi les possibilités prévues par la réglementation, le détenteur peut les confier à un cimetière pour animaux de compagnie ou encore à une installation d'incinération d'animaux de compagnie.

    À cet effet, il existe cinq cimetières pour animaux en Wallonie : à HARZE, MONT-SUR-MARCHIENNE, ROSIERE, LIEGE et WEPION. La Wallonie compte également trois crématoriums pour animaux de compagnie situés à SOIGNIES, SOMBREFFE et LIEGE.

    Outre cette possibilité, le détenteur peut également, lorsqu’il n’y a aucun risque sanitaire, enfouir le corps de l’animal dans un bien immeuble dont il a la jouissance.

    Pour le reste, il ne ressort pas des compétences du Ministre de l’Environnement et du Bien-être animal, de mettre en place une structure quelconque pour accompagner le deuil – aussi douloureux soit-il – des maîtres de ces animaux.

    Il est évident que les personnes vivant ce type de deuil ont des attentes, mais les autorités communales semblent plus à même de pouvoir y répondre de par leur proximité.

    De plus en plus de services funéraires se développent pour proposer une fin de vie digne à nos animaux et pour accompagner leur maître en deuil. Ces services ont leur place dans notre société où cet être sensible, que constitue notre animal domestique, a pris une place prépondérante.