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La création d'un institut wallon de biotechnologie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 189 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 13/12/2017
    • de GALANT Jacqueline
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Comme Monsieur le Ministre le sait, de nombreux emplois sont actuellement vacants dans les entreprises de la chimie et des sciences de la vie (pharmacie et biotechnologies) en Wallonie et à Bruxelles. Le secteur est à la recherche de profils scientifiques et techniques, principalement pour occuper des fonctions de production ou de recherche et développement.

    Les biotechnologies représentent une plus-value pour l’économie wallonne : un peu plus de 150 entreprises dont 7 grandes, 50 000 places de travail et 25 % des exportations de la Région.

    Certains chercheurs se positionnent pour la création d’un institut wallon de biotechnologie qui regrouperait les talents de notre Région en renforçant les synergies.

    Monsieur le Ministre adhère-t-il à l’idée qu’il faut regrouper les meilleurs chercheurs au sein d’une structure qui facilite leur collaboration ?

    Un institut pourrait-il rendre de la visibilité internationale aux universités et assurer le développement du secteur des biotechnologies ? A-t-il rencontré le monde académique à ce sujet ? Le "Vlaams Instituut voor Biotechnologie" en Flandre peut-il être un modèle d’inspiration ?
  • Réponse du 08/01/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    De nombreuses unités de recherche au sein des universités, des hautes écoles ou encore des centres de recherche agréés travaillent en concurrence sur les mêmes thématiques. De plus, ces unités sont de petite taille et manquent donc de visibilité quand il s’agit d’être reconnues sur le plan international.

    J’ai déjà émis le souhait, dans ma note d’orientation, d’éviter ces doublons qui engendrent des concurrences inefficaces, une perte de temps et de moyens. Souhait partagé par le monde de l’industrie qui aimerait disposer d’une interface interuniversitaire unique et professionnelle en lien direct avec les pôles.

    Que cette interface universitaire s’appelle Institut wallon ou autrement, je pense, important de rassembler les chercheurs travaillant sur des domaines technologiques très proches au sein d’une même structure virtuelle. J’insiste, l’enjeu est à la fois sur le plan de la visibilité internationale, mais aussi sur le plan de l’efficience.

    Le modèle du Vlaams Instituut voor Biotechnologie (VIB) en Flandre est très séduisant mais il se doit d’être adapté aux réalités wallonnes et, surtout, il ne faut pas oublier que la Flandre a mis 15 ans pour créer de tels instituts.