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Les salamandres

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2017
  • N° : 208 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 19/12/2017
    • de DODRIMONT Philippe
    • à COLLIN René, Ministre de l'Agriculture, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité, du Tourisme, du Patrimoine et délégué à la Grande Région

    Une convention de recherche avec Natagora a été signée l’été 2016 afin d’effectuer des prospections plus approfondies pour préciser l’extension du champignon pathogène qui touche les populations de salamandres en Wallonie.

    Les résultats de ces analyses devraient être disponibles dans le courant 2017.

    Monsieur le Ministre dispose-t-il de ces résultats ?

    Quelle en est la teneur ?

    Quelle suite y sera donnée ?

    Par ailleurs, un plan d’action national lié à cette surveillance devait être soumis à consultation publique en janvier dernier. Est-ce le cas ? A-t-il été définitivement adopté par la conférence interministérielle de l’environnement ?

    A-t-il quelques résultats concrets de ce plan d’action à me communiquer ?
  • Réponse du 11/01/2018
    • de COLLIN René

    La mission de service dont question a bien été clôturée. Cette mission a permis, comme prévu, de réaliser des frottis dans 25 sites de présence de la salamandre (sur un échantillon de 5 à 15 salamandres par site). Au total, 284 échantillons (soit 11,4 individus en moyenne par site) ont été collectés et transmis à l’analyse. L’analyse d’un premier lot de 68 échantillons s’est révélée négative. L’analyse du second lot est en cours.

    Aucun nouveau cas n’a été détecté en Wallonie en 2017.

    Les premiers résultats de cet échantillonnage n’ont donc pas mis en évidence, à ce stade, de nouveaux cas d’infestation. Les effectifs des populations sondées semblaient par ailleurs dans les normes attendues.

    Compte tenu de ces résultats rassurants, il n’est pas prévu dans l’immédiat de lancer un nouveau marché pour la recherche active du pathogène. Par contre, la surveillance passive restera en vigueur de même que des actions de sensibilisation.

    En ce qui concerne le plan d’action national, celui-ci a bien été avalisé par la Conférence interministérielle pour l’environnement en date du 21 mars 2017, à la suite d’une consultation publique menée dans les trois régions et d’une intégration des remarques émises dans le cadre de cette enquête publique.

    Pour ce qui concerne la mise en œuvre de ce plan, le projet d’arrêté royal visant à limiter l’importation de certains genres d’urodèles n’a pu aboutir, car un projet de réglementation est en préparation à l’échelle européenne en vue d’imposer des mesures de précaution particulières (mise en quarantaine et test de dépistage) préalablement à l’importation des urodèles dans l’Union européenne ou aux opérations de commerce intracommunautaire.

    Pour le surplus, des discussions sont actuellement en cours à l’échelle nationale à propos de la procédure en cas de découverte du pathogène dans un élevage.

    Un bilan provisoire de la mise en œuvre de ce plan doit être établi pour le printemps prochain et discuté dans le cadre de la structure nationale d’information.