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La mauvaise alimentation des animaux de compagnie

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 582 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 17/01/2018
    • de DODRIMONT Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings

    Trop de glucides, trop peu de vitamines et de bons nutriments : c’est l’avis que portent plusieurs vétérinaires sur la nourriture industrielle de nos animaux de compagnie.

    Celle-ci serait responsable d’une diminution de l’espérance de vie des chiens et des chats d’environ trois ans avec, comme conséquences, du diabète, des maladies chroniques, du surpoids.

    Quel est le sentiment de Monsieur le Ministre par rapport à ces déclarations ? A-t-il connaissance d’une étude qui confirme ou informe ces propos ?

    A-t-il décelé une problématique de malbouffe dans le chef de nos animaux de compagnie ? Des campagnes de sensibilisation ou des actions concernant l’alimentation des animaux ont-elles déjà été menées ?

    Est-ce une thématique faisant partie des priorités de Monsieur le Ministre en matière de bien-être animal ?

    Une mauvaise alimentation peut ainsi occasionner des problèmes de santé et par ricochet des problèmes financiers pour certains propriétaires pour assurer les soins, sans compter la peine provoquée par la perte d’un animal cher.
  • Réponse du 06/02/2018
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’alimentation de nos animaux de compagnie, en particulier celle issue de processus industriel a effectivement été au cœur de l’actualité ces dernières semaines. Il est certain qu’une alimentation non adaptée à nos animaux peut avoir des conséquences néfastes pour la santé et le bien-être de ces derniers.

    Bien qu’important, ce sujet constitue une priorité secondaire par rapport à des sujets comme la maltraitance, les abandons d’animaux, les principes généraux et conditions en matière de bien-être animal, etc. En effet, il ne ressort pas directement des compétences du Ministre du Bien-être animal de réglementer les produits visés, ainsi que leurs ingrédients. On ne peut que regretter que les étiquettes ne soient pas plus précises et lisibles. La lecture de l’étiquette est pourtant une étape dans l’évaluation des aliments. Néanmoins, la seule lecture d’étiquette, si elle fournit certaines informations, ne permet pas de juger de la qualité d’un aliment.

    Le premier réflexe est de consulter son vétérinaire par rapport à ces aliments et de requérir ses conseils avisés et expérimentés. Au niveau de la Région wallonne, une campagne de sensibilisation autour de ces questions peut être envisagée pour diffuser quelques conseils en matière d’alimentation saine. Les deux principaux conseils sont les suivants :
    - Apporter une alimentation complète et équilibrée, adaptée à l’espèce, à son âge, au fait qu’il soit stérilisé ou non, et à son état d’embonpoint ;
    - Donner une alimentation rationnée, ce qui signifie que l’on doit adapter la quantité journalière aux dépenses énergétiques, de façon à éviter tout amaigrissement ou toute prise de poids qui est dommageable pour la santé.

    Outre l’alimentation saine et rationnée, il reste important que nos animaux de compagnie puissent se dépenser suffisamment. La sédentarité est un facteur qui prédispose non seulement au surpoids, mais à de nombreuses autres maladies.