/

L'intégration des réfugiés dans des emplois en pénurie de main-d'oeuvre

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 235 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 24/01/2018
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    En Flandre, une société de traitement anticorrosion active dans l’entretien des pylônes électriques participe à l’intégration des réfugiés tout en parant au manque de main-d’œuvre du secteur.

    En effet, il est difficile d’attirer de la main-d’œuvre locale dans certains secteurs et ce problème à plusieurs fois été soulevé dans le cadre de la problématique des demandeurs d’emploi de longue durée.

    C’est une autre solution qu’a choisie cet entrepreneur en offrant la possibilité aux réfugiés qui le souhaitaient de se former et de devenir un travailleur qualifié.

    Il est par ailleurs épaulé par l’agence pour l’emploi flamande (VDAB).

    Des initiatives similaires existent-elles en Wallonie ? Quelles sont-elles ?

    Dans la continuité du parcours d’intégration, et de son volet « insertion socioprofessionnelle », le FOREm collabore-t-il avec des entreprises opérant dans des secteurs en pénurie de main s’œuvre afin d’y insérer des réfugiés ?
  • Réponse du 06/03/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves

    Les dispositifs permettant d’allier formation et travail en entreprise sont particulièrement efficaces en termes d’insertion. C’est la raison pour laquelle j’estime qu’ils doivent être d’avantage exploités notamment en vue de l’insertion professionnelle des primo-arrivants.

    Le FOREm m’a informé que, dans ce cadre, 10 primo-arrivants ont participé à un jobdating organisé avec Start People pour le recrutement de chauffeurs camions pour B-Post, 2 ont été sélectionnés et 1 a obtenu une mission en intérim. Un jobdating organisé pour Burger King a mené à l’engagement de 2 primo-arrivants.