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Le projet d'inclusion des personnes handicapées de l'ASBL bruxelloise "L'Arche"

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 272 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 09/03/2018
    • de NICAISE Marie-Françoise
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative

    L’ASBL L’Arche, à Bruxelles, consiste en quatre foyers d’hébergement et un centre d’activités de jour, où des personnes avec et sans handicap cohabitent au quotidien en nouant des relations de réciprocité.

    Dans chaque foyer, des personnes de tout âge, souffrant d’une déficience mentale, sont encadrées par des professionnels, mais partagent également leur vie quotidienne avec de jeunes volontaires non handicapés dans un esprit d’échange et d’inclusion.

    Ce concept existe-t-il en Wallonie ? Dans l’affirmative, est-il porté par l’AViQ et la Région wallonne ou s’agit-il d’initiatives privées ?

    Qu’en est-il dans les villes estudiantines telles que Louvain-la-Neuve ou Namur ? Des ASBL font-elles le lien entre les jeunes et les personnes handicapées, au même titre qu’avec les personnes âgées ?
  • Réponse du 28/03/2018
    • de GREOLI Alda

    L’ASBL l’Arche a également des structures en Wallonie agréées et subventionnées par l’AViQ.
    L’Arche Bierges-Namur organise deux services d’accueil de jour pour adultes agréés et subventionnés, un service résidentiel de nuit agréé et subventionné, un service résidentiel de nuit agréé partiellement subventionné et deux services de logements supervisés agréés et subventionnés.

    L’Arche d’Aywaille est pouvoir organisateur d’un service d’accueil de jour pour adultes agréé et subventionné et d’un service résidentiel agréé partiellement subventionné.
    Le concept de l’ASBL L’Arche est spécifique et n’est pas du tout une généralité dans le secteur. Il relève du projet initial de l’ASBL et n’est pas à proprement parler « porté » par l’AViQ.
    Par contre, il est évident que le concept d’inclusion est lui clairement soutenu par l’AViQ qui attend de ses structures la mise en place d’initiatives rencontrant cette valeur.

    Je pourrais entre autres citer pour le secteur de l’accueil et de l’hébergement concerné par la question, le développement d’activités de valorisation sociale qui permettent une participation active des personnes handicapées dans la société et un changement du regard porté sur elles ; l’encouragement à situer les projets et les lieux de vie dans des endroits accessibles permettant une bonne intégration dans une ville, un village, un quartier ; la demande d’organisation d’activités extérieures et d’activités qui favorisent l’ouverture et les échanges… Certains services ouvrent ainsi leurs portes à des groupes scolaires, sportifs, à l’organisation de fêtes publiques ou privées…

    Par ailleurs, les projets de l’Arche font historiquement appel au bénévolat. Si cette pratique est évidement autorisée et représente souvent un « plus », elle ne dispense évidemment pas les services d’avoir des employés rémunérés et de respecter les normes réglementaires d’encadrement. L’accompagnement des personnes handicapées doit en effet s’inscrire dans une approche professionnelle et fait appel à des compétences spécifiques.