/

L’appel d’offres lancé par la SOGEPA pour la reprise de l’abattoir de Bastogne

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 385 (2017-2018) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 28/03/2018
    • de FOURNY Dimitri
    • à JEHOLET Pierre-Yves, Ministre de l'Economie, de l’Industrie, de la Recherche, de l’Innovation, du Numérique, de l’Emploi et de la Formation

    Le site de l’abattoir de Bastogne est détenu par la SOGEPA, IDELUX et la commune de Bastogne à travers la société AMB (Abattoir et Marché de Bastogne).

    La concession du site a été octroyée en 1996 au Groupe Verbist qui y a installé Veviba (Verbist Viande Bastogne). Cette concession a été prolongée jusque 2026.

    Nous avons été soulagés d’apprendre que Verbist allait se retirer de la gestion du site. Ce lundi 19 mars, il nous parvenait que la SOGEPA allait prochainement lancer un appel d’offres aux candidats repreneurs.

    L’Écho du 20 mars mentionnait que les marques d’intérêt non liantes des éventuels candidats repreneurs devaient être rendues dans les trois jours. Une fois celles-ci acceptées, elles pourraient alors rendre une offre formelle.

    Nous souhaitons que les éleveurs, les consommateurs et le personnel puissent être associés à la gestion de l’entreprise, par exemple sous forme d’une coopérative en partenariat avec le ou les investisseurs potentiels. Il est fondamental que ceux-ci s’engagent à assurer la garantie de la qualité sanitaire, le maintien de l’emploi et une totale transparence.

    L’appel d’offres de la SOGEPA est-il bien relatif à la concession du site et non à la revente de l’ensemble des infrastructures  ?

    Monsieur le Ministre peut-il nous communiquer combien de candidats repreneurs se sont manifestés  ? Le cas échéant, des offres formelles ont-elles déjà été rendues  ?

    Est-il en mesure, sans déroger aux règles de confidentialité qui s’appliquent naturellement lors d’une négociation, de nous communiquer les identités des éventuels repreneurs ayant rendu des offres non liantes ?

    Quand la décision sera-t-elle prise et/ou rendue publique  ?

    Les éleveurs pourront-ils bien être associés  ?

    Est-il possible d’établir une forme de coopérative des éleveurs qui serait partenaire de l’investisseur  ?

    Il est essentiel qu’un candidat fiable puisse reprendre le site et redonner une totale confiance en matière sanitaire afin de préserver la filière.
  • Réponse du 27/04/2018
    • de JEHOLET Pierre-Yves
    Au vu de l’actualité récente, je renvoie l’honorable membre vers ma réponse à la question orale du 24 avril de Madame Ryckmans, traitant de « la situation de la filière wallonne de la viande ».