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Les travaux le long de la E42 entre Malmedy et Saint-Vith

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1074 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 24/04/2018
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Il s’agit des travaux importants de réparation de béton armé continu qui ont lieu actuellement sur la E42 entre Malmedy et la frontière allemande. Cela concerne la sécurisation de la berme centrale entre Malmedy et Saint-Vith sur une distance de 14 kilomètres ainsi que dans la réhabilitation, dans les deux sens, du revêtement entre Ligneuville et Breitfeld sur 19 kilomètres.

    Ces rénovations sur de longues distances ont pour conséquence une durée de passage bien plus longue et à des communications divergentes sur cet axe autoroutier. Bien qu’initialement limitée à une vitesse de 90 km/h, ces voiries en travaux sont limitées à une vitesse de 70 km/h en raison de la préservation de la bande d’arrêt d’urgence et pour assurer la sécurité des usagers de la route.

    Toutefois, en raison de la longue durée de ces travaux, je souhaiterais vous poser les questions suivantes qui relatent les inquiétudes de nombreux usagers de cette partie de la E42.

    Tout d’abord, des essais de méthodologie de démolition ont été faits lors de la troisième journée des travaux. En quoi cela a-t-il résulté ? Cela permettra-t-il ou non de réduire la durée des travaux ? Jusqu'à quelle date les usagers devront-ils rouler sur une bande unique ?

    Est-ce que des mesures supplémentaires seront proposées tout le long de ces travaux ? Je pense notamment à une autorisation pour les voitures de dépasser les véhicules les plus lents et les plus lourds sur les tronçons où cela est réalisable.

    Le but consiste toujours en l’amélioration de la planification et l’exécution des chantiers - d'une manière rapide et efficace - assurant la sécurité des usagers et des travailleurs de la route, tout en causant des désagréments moindres pour les navetteurs.
  • Réponse du 18/05/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    C’est avec plaisir que je confirme à l’honorable membre les éléments d’information que mon cabinet a déjà eu l’occasion de lui donner.

    Tout d’abord, il me semble important de rappeler que ce dossier est un important chantier permettant de sécuriser la berme centrale entre Malmedy et Saint-Vith (soit sur environ 14 kilomètres) et de réhabiliter le revêtement dans les deux sens entre Ligneuville et Breitfeld (soit sur environ 19 kilomètres). Ces travaux d’ampleur représentent un budget de plus de 17 millions d’euros HTVA.

    Répondant à mon souhait, l’administration et la Sofico sont soucieuses de l’aspect mobilité de tous les chantiers. En particulier, pour celui-ci, ils étudient entre autres la possibilité de mettre à deux bandes dès que possible, notamment sur le tronçon concerné par le remplacement des dispositifs de retenue en berme centrale.

    Concernant les essais de méthodologie de démolition, ceux-ci étaient nécessaires pour déterminer la meilleure méthode à utiliser pour chaque tronçon. En effet, différentes configurations sont présentes sur ce site, telles que par exemple la présence ou non de torons à l’intérieur des murs, ou la présence de renforcement ou non par des lisses métalliques. Les démolitions et évacuations sont maintenant terminées.

    Quant à la réhabilitation du revêtement sur le deuxième tronçon, un raclage de la couche de revêtement posée sur le béton est d’abord nécessaire. Ensuite, un nettoyage à haute-pression est à réaliser. Après ces deux étapes, les zones précises de béton à réparer seront connues. Le délai et les conditions de circulation en sont bien entendu dépendants et il est difficile actuellement de s’avancer sur une possible réduction de durée de chantier, même si cela est la volonté de tous.

    Par ailleurs, le dépassement de véhicules lents dans certaines zones est étudié par l’administration, mais devra se faire sans compromettre la sécurité des usagers et celle des ouvriers. La possibilité de libérer le trafic plus tôt sur une certaine portion du chantier sera également envisagée, mais cela dépendra de l’état d’avancement du chantier.

    Enfin, malgré la présence de ces travaux, il me revient que des embouteillages sont rarement constatés. Les usagers peuvent donc se déplacer à la vitesse limitée sur ces tronçons, à savoir une vitesse de 70 km/h. Considérant une longueur de chantier de 20 kilomètres et une diminution de la vitesse de 120 à 70 km/h, le temps de parcours n’est augmenté que de 7 minutes. Cela n’est pas conséquent pour un chantier de cette ampleur.

    L’administration et la Sofico font le nécessaire pour assurer un bon suivi de ces travaux. Par ailleurs, afin de diminuer les désagréments pour les usagers, ils étudient actuellement différentes pistes de solution qui – selon l’état d’avancement de ce chantier – pourraient être envisageables.