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Le suivi des chantiers routiers

  • Session : 2017-2018
  • Année : 2018
  • N° : 1554 (2017-2018) 1

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  • Question écrite du 18/07/2018
    • de WARZEE-CAVERENNE Valérie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    L’organigramme de la Direction générale opérationnelle des routes et des bâtiments ne reflète aucune dynamique de transversalité entre les différents départements de la stratégie routière, de la sécurité, des différents réseaux, des expertises techniques et des infrastructures subsidiées.

    La Direction générale semble offrir une organisation souple de décentralisation et coordination. Les services centraux définissent les grandes orientations en matière de développement, d'entretien, de modernisation et d'exploitation des matières pour lesquelles la DGO1 est compétente et les directions territoriales décentralisées, quant à elles, se chargent de la réalisation et du suivi des travaux ainsi que des interventions sur les tronçons d'autoroutes ou les routes situées dans leurs zones de compétences.

    Dans le cadre de l’exercice de ses compétences métier, les directions du département des expertises techniques contribuent à la préparation, au contrôle et à la réception des travaux routiers.

    Ce sont des contrôleurs de chantiers qui sur site vérifient l’exécution des chantiers et gèrent administrativement les chantiers contrôlés (journal des travaux, état d’avancement, rédaction des PV de réunions…).

    Le territoire wallon est divisé en 7 directions territoriales des routes (Namur, Luxembourg, Brabant wallon, Mons, Charleroi, Liège et Verviers). Chacune de ces directions est à son tour divisée en districts routiers (32) et autoroutiers (10). 

    Quels sont les outils dont dispose la DGO1 pour vérifier la bonne gestion des différents districts ?

    Des audits sur la gestion des différents districts sont-ils réalisés ?

    Quels sont les obstacles rencontrés au sein des districts en termes d’organisation et de fonctionnement et quelles sont les évolutions attendues en vue de pallier ces difficultés et ainsi augmenter l’efficacité dans l’exécution des chantiers ?

    Quelles sont les éventuelles mesures prises en cas de défaillance dans l’exécution d’un chantier ponctuel ou des missions récurrentes ?
  • Réponse du 08/08/2018
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le rôle des différents services territoriaux (directions et districts) est effectivement primordial pour la bonne réalisation et le suivi des chantiers routiers.

    En préalable, il faut remarquer que la fusion prochaine des DGO1 et DGO2, voulue par le Gouvernement wallon, sera l’occasion d’insuffler une nouvelle dynamique de transversalité entre les différents départements de stratégie, de réglementation, d’expertise, de territorialité, d’exploitation et de support des services du Service public de Wallonie en charge de la mobilité et des infrastructures routières et fluviales.

    En matière de bonne gestion des chantiers, la DGO1 dispose d’un outil de gestion de projets routiers, dit « GPS », qui standardise les besoins, les procédures et méthodes de suivi des projets routiers, et ce pour les 42 districts de Wallonie.

    S’il n’y a pas d’audit à proprement parler sur la gestion des différents districts, plusieurs projets en cours dans le cadre du contrat d’administration, sont en lien direct avec les activités des districts. La finalité de ces projets est d’optimiser les activités des districts, entre autres, en matière de plans de maintenance et d’entretien du réseau, de standardisation des processus de gestions, de définitions des activités clefs menées par les districts et d’établissement d’indicateurs communs de gestion.

    La mise en œuvre de ces mesures à l’ensemble des 42 districts de Wallonie permettra de lever les éventuels obstacles rencontrés au sein des districts en termes notamment d’organisation et de fonctionnement.