/

Le bien-être au travail du personnel du Service public de Wallonie (SPW)

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 134 (2018-2019) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 25/01/2019
    • de BALTUS-MÖRES Jenny
    • à GREOLI Alda, Ministre de l’Action sociale, de la Santé, de l’Egalité des chances, de la Fonction publique et de la Simplification administrative
    Une récente étude constaterait une diminution de l’utilisation des congés de maladie depuis quelques années.

    Madame la Ministre peut-elle me confirmer si ces chiffres valent également pour le personnel de l’administration régionale ?

    Voit-elle un lien de cause à effet avec le Plan bien-être entrepris spécifiquement pour le Service public de Wallonie ?

    Une étude d’un autre organisme révèle qu’un Belge sur deux se sent mal au travail et qu’un sur dix se sent régulièrement mal à l’aise d’y aller. Des raisons comme le manque d’équilibre entre la vie privée et professionnelle semblent expliquer ce phénomène.

    De quelle manière Madame la Ministre évalue-t-elle ces chiffres ?

    Ces tendances seraient-elles valables également pour le personnel des administrations régionales ?

    Juge-t-elle qu’une adaptation du Plan bien-être soit nécessaire ?

    Quelles mesures peut-elle avancer afin que chaque employé puisse jouir d’une meilleure coordination entre sa vie privée et professionnelle ?
  • Réponse du 08/02/2019
    • de GREOLI Alda
    Le taux d’absentéisme au sein du Service public de Wallonie a oscillé aux alentours de 7,70 % entre 2011 et 2015, puis est passé de 8,40 % à 8,32 % entre 2016 et 2017.

    À ce stade, il est difficile d’affirmer avec certitude que la diminution du taux d’absentéisme entre 2016 et 2017 est le fruit du Plan bien-être adopté par le Gouvernement wallon le 21 juillet 2016.

    En tout état de cause, ce Plan vise à fournir à tous les membres du personnel de l’Administration wallonne un cadre de travail et de fonctionnement dans lequel ils se sentent bien. Ce cadre devrait leur permettre d’effectuer leurs prestations dans une meilleure harmonie.

    Ce plan s’articule autour de 10 axes dont la lutte contre le stress et la prévention du burn-out, ainsi que la lutte contre l’absentéisme.

    Une des mesures prévues par le Plan bien-être consiste à sensibiliser les fonctionnaires généraux, les directeurs et la hiérarchie intermédiaire du SPW à la question de la prévention du bore-out, du burn-out et du stress au travail, via des ateliers d’acquisition et d’échange de pratiques. Ces ateliers se sont déroulés entre février et juin 2018 et ont porté sur 10 thématiques différentes telles que « démystifier les différents phénomènes liés aux risques psychosociaux au travail », « prévenir le stress », « prévenir le burn-out », « le sens au travail » … Ces ateliers s’adressaient au personnel d’encadrement et assimilé soit à environ 500 personnes, lesquelles ont été invitées à s’inscrire à minimum deux ateliers. Cependant, il est envisagé d’élargir le programme de formation des agents « gestion du stress » pour y inclure la prévention du burn-out.

    En ce qui concerne l’équilibre entre la vie privée et professionnelle, comme je l’ai déjà dit, les managers doivent prendre le temps de dire à leurs collaborateurs : «  à partir de telle heure, je vous demande de ne plus répondre aux mails. En tant que Ministre de la Fonction publique, j’insiste sur droit à la déconnexion pour chaque membre du personnel. Il faut permettre aux fonctionnaires d’avoir une vie en dehors de leur GSM.

    De plus, les résultats de l’enquête d’analyse des risques psychosociaux réalisée au sein du Service public de Wallonie devraient nous éclairer sur les attentes et difficultés de chacun.

    À la suite de celui-ci, un groupe de travail sera mis en place au sein de l’administration afin d’identifier des propositions d’intervention, ainsi qu’un plan d’action pluriannuel. Cela pourrait également donner lieu à une adaptation du Plan bien-être.

    Cette étape aura lieu dans le courant du premier semestre 2019.

    Il est dès lors prématuré de s’avancer sur une priorisation des actions à mener.