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L'avancement du Plan infrastructures 2016-2019

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 479 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 29/01/2019
    • de KNAEPEN Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    En 2016, la Région wallonne lançait son Plan infrastructures 2016-2019. Six cent quarante millions d’investissements étalés sur quatre ans pour moderniser, améliorer et sécuriser les réseaux routiers et fluviaux wallons ; 347,5 millions pour le réseau secondaire wallon, 128 millions pour les autoroutes, 89,5 millions pour l’accessibilité des zones d’activités économiques et 75 millions pour les voies hydrauliques.

    Le Plan infrastructures entre aujourd’hui dans sa dernière année de réalisation et il reste un peu moins d’un an pour atteindre les objectifs fixés. Jusqu’ici, quel budget a d’ores et déjà été utilisé ?

    Des retards notables ont-ils été pris ou des obstacles rencontrés ?

    Quels sont les chantiers qu’il reste à réaliser ?

    Monsieur le Ministre estime-t-il que l’entièreté du Plan sera concrétisée d’ici la fin de l’année ?
    Sinon, quels chantiers doivent être reportés et pour quelle raison ?

    Peut-il faire un premier point sur les trois premières années de cet ambitieux projet ?

    Par ailleurs, le Plan est pour moitié financé par la taxe kilométrique imputée aux camions de plus de 3,5 T. Quelle a été l’évolution de ces recettes en 2018 par rapport aux années précédentes ?

    Dispose-t-il déjà des chiffres de la SOFICO ?
    Dans l’affirmative, peut-il me les communiquer ?

    Quelles conclusions peut-on en tirer ?

    Enfin, il avait été estimé, au départ, que le Plan infrastructures créerait entre 5 800 et 8 300 emplois en Wallonie. Des données objectivées sont-elles à sa disposition en la matière ?
    Dans l’affirmative, peut-il me les communiquer ?

    Qu’en est-il concrètement ?
  • Réponse du 18/02/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    Le 21 janvier 2016, le Gouvernement wallon a lancé le Plan infrastructures 2016-2019. Dès cette annonce, les services de l’administration ont commencé à initier les études pour les chantiers retenus.

    Certains projets peuvent se mettre facilement en œuvre, tandis que d’autres nécessitent davantage de travail, d’expropriations et de concertations avec les autorités communales par exemple. Dès lors, malgré la programmation pluriannuelle 2016-2019, ce délai peut se montrer court pour des dossiers d'une certaine ampleur rencontrant diverses difficultés.

    Le Plan infrastructures 2019-2024 sera annoncé prochainement et reprendra les dossiers n’ayant pas su encore être concrétisés. Un état des lieux sera donc réalisé à ce moment.

    En marge du Plan Infrastructures 2019-2024 et du Plan wallon d’Investissement, il a été décidé d’engager 30 nouveaux spécialistes en infrastructures au sein de l’administration afin d’appréhender avec encore plus d’efficacité la mise en œuvre des prochains plans d’investissement. Ce qui réduira à nouveau les risques de non-aboutissement d’un dossier.

    Par ailleurs, d’un point de vue consommation budgétaire, le Plan Infrastructures 2016-2019 était soumis à des cibles budgétaires annuelles en crédits d’engagement et de liquidation. Ces cibles ont été atteintes chaque fin d’année.

    Quant au prélèvement kilométrique pour les poids lourds en Wallonie, en 2018, les recettes de cette redevance ont récolté une progression moyenne avoisinant les +2 %.

    Concernant la création d’emplois en Wallonie, l’estimation théorique avait été fournie par un bureau d’Audit indépendant. Pour corroborer cette approche, le secteur de la construction ne peut donner un retour chiffré très précis sur ce point, tant le champ de vision peut faire intervenir un grand nombre de paramètres. Toutefois, il est d’ores et déjà établi que la mise en place de ce Plan Infrastructures a permis d’inverser la tendance, car les entreprises ont engagé du personnel en nombre. Cela montre l’effet bénéfique qu’ont pu apporter l’ensemble des investissements réalisés.