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Le développement de cinq mobipôles en Wallonie

  • Session : 2018-2019
  • Année : 2019
  • N° : 634 (2018-2019) 1

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  • Question écrite du 06/03/2019
    • de KNAEPEN Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
    Lutter de manière cohérente et efficace contre l’ensemble des nuisances occasionnées par la mobilité (embouteillages, pollution, accidents, manque d’accessibilité…) est une priorité pour le Gouvernement wallon. C’est dans cette optique qu’ont été adoptés les textes relatifs à la stratégie régionale de mobilité et à la vision FAST 2030.

    Dans ce cadre, en janvier, le Gouvernement octroyait une subvention de 7,5 millions d'euros à la SOFICO afin de réaliser cinq mobipôles pilotes et d'effectuer une étude globale concernant l'implantation des mobipôles en Wallonie. Ces « mobipôles » seront des lieux où convergeront différentes offres et infrastructures de mobilité et dans lesquels les usagers bénéficieront d'une offre quantitative, qualitative et performante. Transports publics, stationnement pour voitures (avec bornes de recharge électrique) et pour vélos, taxis et voitures partagées seront notamment prévus.

    Monsieur le Ministre peut-il m’en dire plus sur le sujet ?

    Où seront situés ces cinq premiers mobipôles wallons et quels critères ont prévalu à ces choix ?

    En quoi consistent concrètement les stationnements sécurisés pour vélos ?

    S’agit-il d’emplacements fermés qui permettent également d’y entreposer des vélos électriques ?

    Comment l’offre locale de taxis sera-t-elle concrètement mise sur pied et intégrée ?

    Un échéancier a-t-il été fixé pour la mise en place de ces cinq mobipôles ?
    Dans l’affirmative, lequel ?

    La concertation nécessaire entre les différents opérateurs concernés par ces plateformes multimodales rencontre-t-elle des obstacles ?
    Si oui, lesquels ?

    À combien estime-t-il le coût de la mise en place de ces cinq mobipôles, en ce compris la réalisation d'infrastructures cyclopiétonnes pour permettre aux habitants des communes concernées de les rejoindre facilement ?

    Les coûts de ces infrastructures cyclopiétonnes seront-elles, à terme, partiellement ou totalement, à charge des communes ?

    Comment va s’articuler l’étude visant à l’implantation des mobipôles wallons, sachant que chaque commune devrait disposer d’au moins un mobipôle d’ici 2030 ?
  • Réponse du 28/03/2019
    • de DI ANTONIO Carlo
    L’étude permettant de cibler les lieux les plus pertinents pour les 5 mobipôles pilotes, assurée par la Direction générale Mobilité et Infrastructure est en voie de finalisation.

    Elle aboutira à l’identification d’une trentaine de communes pour lesquelles le développement est le plus urgent et le plus pertinent en termes d’enseignement. Sur cette base, les 5 mobipôles pilotes seront précisément désignés.

    Les critères pris en considération sont ceux identifiés dans la stratégie régionale de mobilité à savoir :
    - nombre d’habitants
    - flux de mobilité (avec un focus sur le domicile-travail)
    - niveau de service de l’offre TC structurante
    - qualité de service de l’offre TC structurante
    - existence d’une offre de rabattement
    - accessibilité routière (en heure de pointe)
    - accessibilité cyclo-piétonne
    - minimum de disponibilité foncière

    et les types de localisations possibles sont les suivants :
    - au cœur de la commune si la disponibilité en espace et l’accessibilité en transport public le permettent,
    - en amont de la congestion sur les pénétrantes des pôles urbains permettant d’accéder au réseau structurant urbain de transport public,
    - à l’intersection des voiries structurantes régionales, sans être éloigné d’un centre de vie de la commune de plus de 1,5 kilomètre
    - à la gare ferroviaire (ou terminus tram),

    L’identification précise des lieux et leur mise en œuvre, incluant la mise en œuvre de leur accessibilité au départ des villages environnants s’échelonnera sur 2019 et 2020 et sera réalisée par la SOFICO.

    Cette seconde étape s’effectuera en collaboration étroite avec les communes retenues.

    À ce stade, la concertation ne rencontre pas d’obstacle. Le coût total d’une unité type est estimé, en moyenne, à 4,5 millions d’euros incluant la mise en œuvre de l’accessibilité.