L'âge du parc des véhicules TEC

• Session : 2019-2020
• Année : 2019
• N° : 5 (2019-2020) 1

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• Question écrite du 10/09/2019

  • de GALANT Jacqueline
  • à DI ANTONIO Carlo, Ministre de l'Environnement, de la Transition écologique, de l'Aménagement du Territoire, des Travaux publics, de la Mobilité, des Transports, du Bien-être animal et des Zonings
  Le nombre total de véhicules en service est passé de 1 867 fin 2017 à 1 829 au 31 décembre 2018, y compris les 46 motrices du métro léger de Charleroi et les véhicules qui seront déclassés début 2019 suite à la mise en service de nouveaux autobus. Le nombre de véhicules articulés représente 20 % du parc d’autobus nécessaires. L’âge moyen du parc s’élevait à 8,2 ans le 31 décembre 2018.
  
  Quel est l’âge limite auquel peuvent prétendre les véhicules pour rester en service, s’ils satisfont à tous les documents certifiant le bon état des véhicules ?
  
  Combien de véhicules dépassent l’âge moyen du parc qui est de 8,2 ans ?
  
  Sur quels critères se basent les TEC pour autoriser ou refuser un véhicule ayant atteint la limite d’âge ?

• Réponse du 12/09/2019

  • de DI ANTONIO Carlo
  Des moyens importants ont été consacrés ces dernières années au verdissement (véhicules hybrides notamment) et au rajeunissement de la flotte des véhicules utilisés par le TEC.
  Par ailleurs, des exigences complémentaires ont été ajoutées à ce sujet dans les cahiers des charges des marchés relatifs aux sous-traitants des TEC.
  Enfin, globalement, je rappelle les exigences de réduction importante d’émission de CO2 au travers du contrat de service public 2019-2023 du TEC (-30 % sur la durée du contrat)
  
  Dès lors, l’âge moyen du parc diminue.
  
  Sur un plan pratique, les véhicules du TEC roulent au minimum 16 ans puisque c’est leur durée d’amortissement comptable.
  Le TEC possède cependant des bus qui dépassent cet âge. Ce sont des véhicules qu’on ne déclasse pas quand ils ont 16 ans alors que des bus nouveaux sont arrivés. Ils constituent la réserve opérationnelle.
  Pour ces bus qui ont plus de 16 ans, la règle absolue est la sécurité d’abord et le coût de maintenance acceptable ensuite : tant qu’un bus passe au contrôle technique (au moins 2x par an), que l’on trouve des pièces pour le maintenir en état et que les réparations sont économiquement justifiées, il peut être mis sur le réseau.  Il n’existe donc pas d’âge limite défini.
  
  Pour la flotte du TEC (hors sous-traitants), au 31 décembre 2018, 748 véhicules (sur 1 791, hors motrices du métro de Charleroi) dépassent l’âge moyen.