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L'éradication de la renouée du Japon par électrocution

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2019
  • N° : 90 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 06/12/2019
    • de CORNILLIE Hervé
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Il ne fait guère de doute, la renouée du Japon est devenue, chez nous, la reine des plantes invasives. En Wallonie, nombreuses sont les communes touchées par les dégâts de cette plante, à laquelle rien ne résiste (autres espèces végétales, fondations, asphalte, et cetera) et qui prend plaisir à se répandre sur les sols pollués.

    À tel point que les articles du style « opération arrachage de la renouée à …. » se multiplient dans la presse. Cependant, comme le rappelle une question parlementaire adressée au prédécesseur de Madame la Ministre, ces opérations d’éradication sont parfois onéreuses, extrêmement polluantes et souvent inefficaces.

    Si les plantes intrusives peuvent être contenues au lieu d’éradiquées, la contention semble avoir peu d’effet sur la renouée du Japon. Cette dernière continue en effet à se faufiler, allant jusqu’à entraver l’accès aux cours d’eau et à certaines voiries, sans parler de l’appauvrissement des écosystèmes.

    Une technique d’éradication, qui semble plus durable que ce qui a été fait jusque maintenant, est actuellement testée à l’étranger et dans une ville du nord du pays : électrocuter l’intruse. En effet, cette dernière est gorgée d’eau.

    L’administration de Madame la Ministre dispose-t-elle de données sur cette nouvelle technique ?
    Son usage est-il couronné de succès ?

    La méthode est-elle effectivement moins polluante et plus efficace ? Sinon une étude peut-elle être menée ?

    Qu’en est-il de son coût ?

    Des contacts peuvent-ils être pris avec les initiateurs de cette technique pour envisager et évaluer son utilisation en Wallonie ?

    Madame la Ministre y est-elle favorable ?

    Cette plante peut cependant également avoir une certaine utilité. Elle constitue en effet un bon indicateur de la pollution des sols aux métaux lourds, étant donné sa tendance à se développer sur ces derniers.

    Peut-on utiliser cette dernière en ce sens ou cela s’avérait-il contre-productif au vu de sa tendance à la dispersion et à la prolifération ?
  • Réponse du 14/02/2020
    • de CORNILLIE Hervé
    L'auteur de la QE a choisi d'appliquer l'art.144.4 du règlement du Parlement de Wallonie.