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La sécurisation de la N525 à hauteur de Vaudignies

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 83 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 02/01/2020
    • de CORNILLIE Hervé
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Devenue régionale, la N525 est une ancienne route provinciale traversant - divisant serait peut-être un terme plus approprié - le village de Vaudignies du nord au sud. Bien que des habitations s'alignent le long de la chaussée à hauteur du village, la longue ligne droite qui y est constituée incite les automobilistes à la rapidité, une vitesse bien souvent excessive dont les riverains se plaignent, bien légitimement.

    Le long du tronçon en question se trouve aussi un terrain de foot, lieu de rencontre de nombreuses équipes de jeunes. Cela amène une activité importante le long de ce dernier la semaine en soirée et les week-ends.

    Si aucun drame sérieux ne semble à déplorer jusque maintenant, les conditions sont réunies pour qu'il y en ait un, un jour. Dans pareil cas, ne dit-on pas qu'il vaut mieux prévenir de guérir ?

    Existe-t-il une analyse des risques le long de la N525 ?
    Sinon, est-il possible d'étudier la dangerosité dudit tronçon ?
    Si oui, quelles en sont les conclusions ?

    L'administration de Madame la Ministre identifie-t-elle le tronçon en question comme une propriété régionale effectivement à risque ?
    Dans l'affirmative qu'en est-il de la vitesse ? Y a-t-il lieu d'adapter cette dernière ?

    L'installation d'un radar ou d'autres dispositifs ralentisseurs à hauteur du terrain de foot serait-elle une piste de solution ou est-elle envisagée ?

    Qu'en est-il du reste de la voirie ? Des dispositifs ralentisseurs y sont-ils également envisageables ?

    Vu la longue ligne droite du tronçon, l'utilisation de radars-tronçons ne serait-elle pas adéquate ?
  • Réponse du 30/01/2020
    • de DE BUE Valérie
    À la demande des zones de police concernées et en concertation avec celles-ci, l’installation de deux radars par la Région est prévue sur la N525, l'un à Sirault (Saint-Ghislain) et l'autre à Chièvres.

    La cartographie des accidents corporels de la circulation relevés par les services de police ne montre pas, effectivement, comme l’honorable membre le mentionne, un souci particulier de sécurité routière dans la traversée de Vaudignies.

    Les abords des terrains de football au nord de Vaudegnies ont fait l'objet d'une CPSR en date du 28 juin 2016. Pour rappel, la Commission provinciale de la Sécurité routière (CPSR) rassemble tous les acteurs concernés comme les autorités locales, la zone de police, les divers services de l'administration régionale dont le service spécialisé des déplacements doux et de la sécurité des aménagements routiers, le TEC, et cetera, afin de déterminer les mesures appropriées pour y améliorer la sécurité tout en tenant compte des différentes contraintes.

    Le contexte des lieux hors agglomération et donc dominés par l'absence de bâtiment et une densification ponctuelle de piétons lors des seuls matchs ne permet pas l’implantation de dispositifs ralentisseurs physiques.

    Une solution serait la création d'une aire de stationnement sur les terrains adjacents aux terrains de football. Toutefois, cette solution nécessitait l'acquisition de l'espace suffisant afin de constituer un parking sûr pour les spectateurs et les joueurs. Il était convenu que l'administration communale explorerait les possibilités d'acquisition.

    Il semble que le dossier n'ait pas avancé depuis lors.

    Mon administration interrogera l'administration communale et le dossier sera remis à l'ordre du jour d'une prochaine CPSR. Je ne manquerai pas de revenir vers l’honorable membre avec les réponses et recommandations qui me parviendront.