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La sécurisation de la N63 entre Kinkempois et le Sart-Tilman

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 87 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 10/01/2020
    • de NIKOLIC Diana
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    L'extrémité de la N63 a connu ces derniers mois plusieurs accidents et les barrières en bois de protection de la piste cyclable récemment installées ont déjà été explosées à trois reprises.

    La Police locale de Liège tente de limiter le problème en installant régulièrement l'un de ses radars mobiles, mais il semble que des aménagements physiques de sécurisation doivent être envisagés.

    Sur toute la distance qui sépare le pied de la côte du Sart Tilman, personne n'ose traverser cette route tant elle est dangereuse, malgré les passages pour piétons présents.

    En outre, différents accidents se sont produits à hauteur de la rue du Condroz, la petite ruelle qui donne accès au Royal tennis Club de Liège.

    Le contrôle permanent de la vitesse grâce au placement d'un radar fixe pourrait être une réponse adéquate, de nature à limiter les risques d'accident.

    Ceci dépendant du département de Madame la Ministre, voici donc quelques questions.

    Ses services sont-ils informés de la dangerosité des lieux ?

    Pourrait-elle envisager de contrôler la vitesse de façon permanente sur ce tronçon ?

    D'autres mesures sont-elles envisagées sur ce tronçon ?
  • Réponse du 30/01/2020
    • de DE BUE Valérie
    Pour ce qui est de l’extrémité de la route du Condroz, les services du SPW Mobilité et Infrastructures n’ont pas connaissance d’accidents fréquents ou de souci particulier de non-respect des limites de vitesse dans la zone.

    Concernant la glissière évoquée, les services des Routes de Liège sont effectivement intervenus sur celle-ci, mais dans un virage, des sorties de route peuvent malheureusement survenir. De tels événements pourraient effectivement conduire à des drames, il convient dès lors d’y accorder une attention particulière.

    Néanmoins, la zone de police n'a pas sollicité le service de lidars offert par la Région et permettant à chaque zone de police de contrôler gratuitement le respect des limites de vitesse pendant huit semaines par an. La Zone n'a pas non plus introduit de demande de placement de radars fixes ou de radars tronçons.

    L’honorable membre comprendra aisément que l'installation de radars répressifs permanents s'envisage naturellement en concertation étroite avec les zones de police qui sont incontournables pour l'organisation et le suivi des contrôles automatisés.

    Pour ce qui est des aménagements en tant que tels, ils ressortent des compétences de mon collègue, Philippe Henry. J’informe toutefois l’honorable membre que la N680 est retenue dans le Plan Mobilité et Infrastructures 2019-2024 pour des aménagements d'axe structurant de bus reliant Liège au site du Sart-Tilman. Les services du SPW MI seront attentifs aux traversées piétonnes lors de la réalisation de ces aménagements.

    Je l’informe enfin de mon intention de mettre cette situation à l’ordre du jour du Comité exécutif réunissant mon Cabinet et le SPW Mobilité et Infrastructures. Je ne manquerai pas de lui revenir avec le timing prévu pour leur implémentation.