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La sécurisation de la traversée de la N20

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 88 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 10/01/2020
    • de NIKOLIC Diana
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Le RAVeL qui démarre à proximité de la gare de Liers, et qui traverse Rocourt pour rejoindre Ans, est fréquenté par de nombreux promeneurs, joggeurs et cyclistes.

    Cette section du RAVeL compte, à plusieurs endroits, des traversées de voiries, peu sécurisées.

    La traversée de la chaussée de Tongres à Rocourt est particulièrement dangereuse. Le passage pour piétons est effacé, il n'y a pas de casse-vitesse ni de signalisation adéquate. Seul un panneau peu visible renseignant le RAVeL est placé de chaque côté de la chaussée.

    Les deux voiries (RAVeL et N20 - chaussée de Tongres) étant de la compétence du SPW, le Ministre Henry a annoncé, en commission du 9 décembre dernier, avoir invité ses services à prendre les mesures nécessaires. Néanmoins, il semble que le contrôle de la vitesse grâce au placement d'un radar fixe pourrait être une réponse adéquate.

    Ceci dépendant du département de Madame la Ministre, voici donc quelques questions.

    Ses services sont-ils informés de la dangerosité des lieux ?

    Pourrait-elle envisager de contrôler la vitesse de façon permanente sur ce tronçon ?

    D'autres mesures sont-elles envisagées sur ce tronçon ?
  • Réponse du 30/01/2020
    • de DE BUE Valérie
    Le carrefour entre la N20 et le RAVeL permet aux usagers du RAVeL une traversée en deux temps, via la présence d'un îlot refuge au centre de la N20, de la chaussée de Tongres. Deux poteaux d'éclairage sont présents à proximité du carrefour et le RAVeL est également équipé d'un éclairage de part et d'autre du carrefour.

    Cette zone n'est pas identifiée par mes services comme particulièrement accidentogène.

    Les relevés de vitesse sont plutôt rassurants puisque le percentile 85 des vitesses pratiquées est bien de l'ordre des 50 km/h. Cela signifie que la grande majorité des usagers respectent la limitation de vitesse en vigueur.

    À ma connaissance, la zone de police de Liège n'a pas sollicité le service de lidars permettant à chaque zone de police de contrôler gratuitement le respect des limites de vitesse pendant huit semaines par an et n'a pas non plus introduit de demande de placement de radars à proximité de cette traversée du RAVeL.

    L’honorable membre comprendra aisément que l'installation de radars répressifs permanents s'envisage naturellement en concertation étroite avec les zones de police qui sont incontournables pour l'organisation et le suivi des contrôles automatisés.

    Toutefois, afin d'accroître la sécurité de cette traversée, la Direction des routes de Liège prépare un marché pour réaliser un marquage complémentaire et un revêtement coloré dans les prochains mois. À ce stade, il n'y a pas d'identification d'autres mesures à prendre.

    Je l’informe enfin de mon intention de mettre cette situation à l’ordre du jour du Comité exécutif réunissant mon Cabinet et le SPW Mobilité et Infrastructures. Je ne manquerai pas de lui revenir endéans les 3 mois avec les solutions proposées et le timing prévu pour leur implémentation.