/

L'installation de murs antibruit le long des autoroutes

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 243 (2019-2020) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 04/02/2020
    • de DURENNE Véronique
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie et de la Mobilité
    En décembre dernier, Monsieur le Ministre annonçait un budget de 23 millions d'euros pour la pose de nouveaux écrans antibruit et à la réhabilitation d'écrans acoustiques déjà installés.

    Comment cette enveloppe budgétaire sera-t-elle répartie ?

    Peut-il m'indiquer les tronçons qui seront concernés par la pose de nouveaux murs antibruit ?

    Quels seront les tronçons qui feront l'objet prioritairement d'une réhabilitation des écrans antibruit déjà installés ?

    Monsieur le Ministre a également déclaré avoir demandé à son administration de limiter au strict minimum l'abattage d'arbres le long des axes routiers.

    Sur base de quels critères son administration va-t-elle décider, si oui ou non, des arbres doivent être abattus ?
  • Réponse du 27/03/2020
    • de HENRY Philippe
    Dans le cadre du Plan Infrastructures 2020-2025, un budget de 23 millions d’euros est dédié à la lutte contre le bruit routier. Ce budget est articulé entre plusieurs composantes comme suit : 17 M d’euros pour les investissements et l’upgrade de dispositifs antibruit sur le réseau structurant, 4 M d’euros pour la réhabilitation de dispositifs antibruit sur le réseau structurant, 1 M d’euros pour les investissements sur le réseau non-structurant. L’administration est actuellement occupée à établir la liste des chantiers qui seront réalisés avec ces budgets.
    Pour ce qui concerne l’abattage d’arbres le long des axes routiers, j’ai levé l’interdiction totale de toutes les coupes à blanc et abattages massifs d’arbres, et ce, en fixant un cadre clair d’autorisation d’abattage qui doit être strictement respecté.

    Sur le réseau structurant, seuls les travaux de mises à blanc repris dans une liste restreinte de portions d’autoroutes ont été autorisés en vue d’une mise à l’abattage. Ces portions ont été analysées et un plan de remise à niveau a été proposé sur base de la circulaire relative à la gestion des espaces paysagers présents sur le domaine des infrastructures régionales. Les critères d’analyse sont la distance à la route, la hauteur, l’espèce, la stabilité et l’état sanitaire de l’arbre et la proximité d’habitations. En effet, dans le cadre de massifs boisés à proximité d’habitations, la protection visuelle des riverains est prioritaire et seuls les arbres présentant un danger sont coupés.

    Sur le réseau non-structurant, seuls les travaux de mises à blanc à des fins de sécurisation et validés par un rapport de la Direction des Etudes environnementales et paysagères peuvent être réalisés.

    Le critère d’analyse est l’état sanitaire de l’arbre (présence de maladie impactant la longévité de l’arbre, de charpentières mortes, …). Dans le cas de massifs boisés, les petits travaux de sécurisation et dégagement des chaussées sont autorisés.