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Les conséquences liées au Covid-19 pour les personnes en formation

  • Session : 2019-2020
  • Année : 2020
  • N° : 146 (2019-2020) 1

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  • Question écrite du 01/04/2020
    • de RYCKMANS Hélène
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La lutte contre le coronavirus est l'objet de toutes les attentions. La présence du risque de transmission du virus suscite évidemment des interrogations importantes et légitimes.

    Madame la Ministre peut-elle me préciser ce qui a été mis en œuvre pour éviter la propagation du Covid-19 et respecter les règles de confinement et de distanciation physique dans les centres de formation : les apprentis n'ont plus de cours en présentiel mais doivent aller chez leur patron.

    Que se passe-t-il si l'entreprise ferme, faute de clients ou par impossibilité de respecter les règles de distanciation physique ?

    D'autres formations peuvent être assurées en digital : est-ce le cas ? Avec quel soutien ?

    Qu'est-il prévu pour éviter les conséquences humaines et financières dans ce secteur ?

    Pour les centres de formations, l'arrêt des activités n'aura pas d'impact sur les subventions, immunisées. Pour les personnes en apprentissage, une question demeure cependant : comment seront organisés les examens ? Seront-ils annulés ? Ou bien d'autres solutions ont-elles été envisagées ?
  • Réponse du 14/05/2020
    • de MORREALE Christie
    Dans le secteur de l’emploi et de la formation, au FOREm comme dans les organismes agréés et/ou subventionnés par la Région wallonne en matière de formation et d’insertion socioprofessionnelle, les mesures suivantes ont été prises et des informations actualisées ont été communiquées pratiquement au jour le jour aux opérateurs concernés.

    Premièrement, depuis la mi-mars, toutes les activités en présentiel, en ce compris les stages en entreprises, sont suspendues, tout en maintenant la possibilité pour les bénéficiaires de prendre un contact ou de bénéficier d’un entretien ou d’un coaching à distance (via téléphone ou les outils technologiques), pour les cas qui le permettent ou le nécessitent. Ainsi, si les sites du FOREm sont inaccessibles, les services restent toutefois accessibles via les canaux de communication à distance. Plusieurs centres de formation ont également mis en place des dispositifs alternatifs de formation à distance.

    Concernant les apprentis, et plus précisément les jeunes sous contrat d’alternance, leur contrat a été suspendu. Toutefois, depuis le 27 avril des dérogations sont octroyées pour les stages en entreprises, dans le respect des balises suivantes :
    - pour les apprenants en année terminale et donc certificative et/ou pour les apprenants de 18 ans et plus (en ce compris les apprenants qui sont dans l’année de leurs 18 ans) ;
    - dans les entreprises des secteurs cruciaux et les services essentiels ;
    - moyennant la garantie, par les entreprises, du respect des règles de sécurité sanitaire imposées par le CNS ainsi que de la capacité de poursuivre le plan de formation de l’apprenant.

    Un courrier concerté entre les quatre Ministres de tutelle (Willy Borsus, Caroline Désir, Bernard Clerfayt et moi-même) a été transmis aux opérateurs de formation et d’enseignement en alternance ainsi qu’à l’OFFA.

    Concernant les cours à distance, chaque fois que c’est possible et opportun sur le plan pédagogique et technologique, certains modules sont dispensés à distance.
    Pour cela il convient de :
    - fixer des objectifs clairs aux stagiaires idéalement concrétisés par la fourniture d’un livrable (devoir, dossier, exercices …) ;
    - estimer le temps de réalisation de chacun de ces objectifs ;
    - estimer la réalisation concrète de l’objectif ;
    - accorder en prestations le temps correspondant à l’atteinte de l’objectif par le stagiaire.

    En ce qui concerne spécifiquement les formations organisées par l’IFAPME, et pour plus de précisions, je renvoie l’honorable membre vers le Ministre de tutelle de l’Institut, Monsieur Willy Borsus.