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L’échinococcose alvéolaire

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2024
  • N° : 439 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 06/06/2024
    • de LENZINI Mauro
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Le renard roux est un vecteur de maladies dont certaines sont transmissibles à l'homme. C'est notamment le cas de l'échinococcose alvéolaire.

    Rares sont ceux qui en avaient déjà entendu parler en Belgique. Jusqu'en 1999, où le tout premier cas autochtone humain d'échinococcose alvéolaire (EA) est détecté, et opéré avec succès au CHU de Liège.

    Chaque année depuis lors, un ou deux nouveaux cas s'ajoutent à la liste. Mais ces dernières années, les diagnostics semblent s'emballer pour atteindre dix à douze cas par an, singulièrement en Wallonie, révélant une endémie qui inquiète les observateurs.

    À cet égard, l'augmentation constante de la population des renards roux depuis 30 ans, jusqu'en zones périurbaines et même urbaines, pourrait bien jouer un rôle important.

    En vue d'estimer le nombre de renards infectés, le réseau de surveillance recherche systématiquement la présence du parasite chez tous les renards trouvés morts ou abattus.

    Pour faire face à l'augmentation des cas d'EA en Wallonie et aux difficultés diagnostiques liées à la maladie, les médecins du CHU de Liège et les vétérinaires de l'ULiège ont créé un groupe multidisciplinaire spécialisé dans la recherche et la prise en charge de l'échinococcose.

    Madame la Ministre peut-elle nous communiquer des chiffres récents sur la progression de cette maladie en Wallonie ?

    Une collaboration est-elle mise en place entre le réseau de surveillance gérant l'analyse des carcasses trouvées dans les bois et le CHU de Liège ?

    En fonction de la progression de la maladie et vu que la population de renards ne cesse d'augmenter, quelles sont les mesures envisageables pour lutter contre le parasite ?